À mon avis, la crise économique a permis démontrer que l'Europe n'est pas unie et que la plupart des citoyens ne se sentent pas européens. On l'apercevoi par la croissance de l'euroscepticisme de certains pays (notamment le Royaume-Uni), mais aussi par de nombreux partis politiques qui veulent récupérer cette souveraineté politique et économique que la plupart d'états ont vus réduire ou même disparaître chez soi.
La constatation que certes institutions -FMI, BCE et CE-, groupées par un des mots les plus répétés et insultés les dernières années, troika, n'ont pas été élues par le peuple qui souffre leurs décisions, met en évidence que les institutions européènnes n'ont pas su ou voulu représenter les intérêts de ses citoyens et ont soumis leurs compétences aux intérêts du capitalisme.
L'Europe ne sera possible que lorsque chaque pays intégrant ait atteint un modèle politique plus transparent, plus participatif et plus équitable, ainsi comme un modèle économique qui ne dépende pas -pour être viable- de variables si subjectives comme la confiance des marchés financiers, ou si peu durables comme une croissance annuelle du 3%, ad infinitum.
La citoyenneté est l’statu juridique par lequel les habitants d’un pays sont liés entre eux politiquement et aussi avec les institutions qui les gouvernent. Depuis ce point de vue, l’existence d’une citoyenneté européenne est un fait indéniable, donc si quelqu'un la met en doute les juges pourraient forcer son respect.
Si les titulaires de la nationalité européenne s'identifient les un aux autres de la même manière comment le font les habitants de la même ville, de la même région ou du même pays, c’est une autre question tout à fait différente. Autrement dit, existe-t-il une identité commune entre tous les habitants des pays de l’Union Européenne ?
Personnellement, malgré les efforts institutionnels en sens opposé, il me parait impossible d’effacer les siècles d’histoire qui ont divisé les Européens en seulement demi-siècle d’existence des Communautés Européens. Permettre aux citoyens marcher et s’installer librement par un vaste territoire plurinational ne convertira pas les vieux ennemis en des camarades, avec lesquels on partage un destin commun.
En effet, la majorité des citoyens européens se rend compte de l’existence d’une communauté politique quand il faut traverser les frontières, peu importe la raison. Cependant, que pour entrer en Slovénie ne soit pas nécessaire de visa, ne signifie pas que je me sente plus proche des slovènes que des argentins, avec qui ont partage 500 ans d’histoire.
Vous sentez-vous citoyen européen? Voila une question tout à fait compliquée et malicieuse, surtout parce qu’il faut d’abord vérifier qu’est ce quelle est l’idée qu’on a quand on parle de l’Union Européenne. C’est sur et certain que personne ne part pas de la meme image initiale puisque notre continent est fisiquement et historiquement bien étendu. Les informations objectifs que chacun a pu obtenir durant sa vie se melangent avec des perceptions plutot personelles. Moi-meme, j’ai lu une bonne partie de livres et d’articles sur l’Europe ancienne et la moderne, et j’apris son évolution et les moments où la ‘nouvelle Europe’ s’est formée. Ce procès a commencé par un but uniquement économique et même aussi psycologique. La France et l’Allemande voulaient surmonter leurs différences passées et au meme temps renforcer ses liens pour éviter une confrontation future, en sachant de l’importance de cette amitié pour reprendre la position de prestige mondiale et égaler les Etats-Unis. Il s’agissait, donc, d’une véritable course d’obstacles dans le but d’atteindre le premier étage du bâtiment capitaliste. Pourtant, pendant ces dernières decades, l’UE a su largement vendre son image d’ensemble et son ardeur d’intégrer tous ces pays qui étaient capables de suivre son modèle de progrès. Certes, on a beaucoup travaillé pour acueillir des états et des cultures assez diverses. On a voté des lois pour renforcer la cohésion sociale des habitants de presque tout le continent. Mais ce chemin a été possiblement trop ambitieux. On a crée plusieurs institutions où des fonctionnaires et politiques travaillent et décident chaque jour, chaque semaine, chaque mois,... Or, quelle est la répercussion de tout ça? Est-il vraiment utile, profitant, tout cette estructure pour les gens normales? Aujourd’hui, c’est facile se bouger par Europe. Il y a des transports rapides, confortables, bon marchés. On peut payer avec la meme monnaie presque par tout et il ne faut pas montrer la documentation. Les visites touristiques sont plus faciles maintenant, bien sur. On peut avoir a sa portée des produits d’ailleurs. Mais quand on parle de la vie ordinaire, du quotidien, du travail, de l’économie, on se rend compte que les inégalités existent encore. Moi, par exemple, je ne peux pas m’identifier à certaines citoyens de l’Union. Quelques décisions politiques sont prises très loin et elles ne s’adaptent pas à la réalité ou bien elles ne répondent pas à mes expectatives. Parfois, je ne suis pas d’accord avec la distribution de l’argent communitaire. Qu’est-ce qu’on donne et qu’est-ce qu’on reçoit? Et, le pire, les gens sont de plus en plus moins interessés par l’UE. Il paraît tout à fait une épineuse et machievelique invention d’un petit groupe élitiste d’amis. Donc, à quoi sert l’UE? Est-ce qu’elle est devenue un titan avec les pieds en boue? Peut-elle assumer les défis actuels et ceux de l’avenir? Fr. Xavier Granados Coll 13 novembre 2013
Pour répondre cette question il faudrait d’abord définir ce qu’on comprend pour « sentir » car la solution sera différente si on parle de « sentiments » que de « convictions ». Les sentiments son quelque chose d’irrationnel que sort du cœur tandis que les convictions sont fruit d’un procès de raisonnement intellectuel et par conséquence les deux voix peuvent aboutir à des conséquences diverses, voire opposées. On ne peut pas développer un sentiment d’appartenance à une communauté, d’identité comme peuple, qu’après un certain temps, parfois après quelques générations, et l’UE existe seulement depuis quelques décennies. Mais en revanche, une conviction de la convenance de faire partie d’une structure administrative est quelque chose plus facile à atteindre. Dans ce sens, probablement il y a beaucoup plus de gent convaincu de que l’intégration de son pays dans l’Union Européenne est quelque chose de positive, que gent avec un sentiment viscéral et spontané de fierté d’être européen. Bien qu’il y ait bien sûr des valeurs communs dans la plupart des pays européens conformés au long des siècles à partir de les civilisations grecque et romane et le christianisme, le sentiment d’un nationalisme européen est encore loin d’exister.
Vous sentez-vous un citoyen européen? Si on considère l'Europe comme une entité géographique et politique, la réponse est évidente: oui, bien sûr. Cependant, tout cela change quand nous nous référons à l'Union Européenne comme une association de nations basée principalement sur l'économie. Ces jours, l'Union Européenne n'est pas justement très populaire à cause de raisons bien connues par tous nous. Ça ne veut pas dire que l'idée ne soit pas bonne à l'origine, c'est a dire, de créer une puissance économique forte capable de faire face aux États Unis, mais aujourd'hui, elle est devenue une entité qui suscite la haine de la plupart des européens car les pays les plus forts imposent leurs points de vue sur les plus pauvres. Conséquemment, les gens tiennent plus à leur propre pays que à cette Europe qui signifie plutôt Allemagne . En plus, on voit que les députés du Parlement Européen touchent quantités énormes d'argent pour rien faire, tandis que le reste des citoyens ne reçoit pas que des réductions pratiquement partout grâce à certaines politiques restrictives qui ne fonctionnent pas. En conséquence, on comprend bien que l'euroscepticisme croît de plus en plus entre nous.
Le temps est passé depuis l’époque où il fallait le passeport pour sortir dès mon pays à l’Europe. Comme espagnols, en France, au Royaume Uni, en Allemagne, partout dans le group de pays européens privilégiés, nous étions considérés citoyens de seconde catégorie. On nous voulait pour travailler dur ; nous faisions, comme tous les immigrants, les boulots que les citoyens de l’Europe du moment eux, n’étaient pas disposés à réaliser. Pourtant, nous n’étions qu’étrangers. Mais nous avions de la soif. Soif de lire, soif de regarder des films, soif de nous promener sans nous sentir surveiller, soif de rire et soif de toucher ce que nous considérions la liberté. De là que le besoin de parcourir l’Europe ait été une sorte de contraint pour plusieurs générations d’espagnols. Le temps est passé à nouveau. Cette fois notre position par rapport aux citoyens européens a amélioré. On a pu partager la prise de décisions, on nous a reconnu une égalité nouvelle. Voyager, rester, même vivre dans un pays de l’UE est devenu plus simple. Pendant des années nous avons apprécié « le libre mouvement parmi les états membres » Si l’époque précédente notre désir était appartenir à l’Europe, si lors d’une période ce désir a été comblé, le résultat nous a finalement déçus. À ce moment il faut encore se poser les questions éternelles : quelles sont les valeurs que nous prônons? La libre circulation de biens et marchandises n’est pas suffit. C’est l’être humain ce que nous inquiète. Depuis l’antiquité on dit que l’homme est la mesure de toutes les choses. Or, lorsque les personnes sont soumises par une dette injuste, en subissant une démocratie de plus en plus kidnappée, à quoi bon la possibilité de bouger des capitaux ? Aujourd’hui le rêve de la citoyenneté européenne s’évanoui.
Oui, je me sens une citoyenne européenne mais de la deuxième classe à cause de la problématique actuelle ou de la crise de travail et économique de l’Espagne. On doit partir à l’Europe à la recherche d’un travail et d’un futur meilleur, c’est pour cela que je ne peux pas me considérer une citoyenne européenne de la première classe quand j’ai besoin d’abandonner mon pays et visiter l’Europe avec un regard totalement différent à celui d’un touriste étranger qui le fait pour plaisir.
De nos jours, la plupart des espagnols qui ont émigrés à n’importe quel pays européen est complètement obligée à accepter un travail de minijobs (mal payé et temporaire) sans avoir l’opportunité de choisir un bon travail équivalent à son expérience et à sa carrière professionnelle.
Donc, je crois qu’être une citoyenne européenne a beaucoup d’avantages mais aussi d’inconvénients, surtout, dans ce moment-ci où les espagnols sont vues comme des « envahisseurs »et des esclaves de l’Europe par le grand déséquilibre socio-économique existant entre mon pays et tout le reste des pays riches qui forment l’Union Européenne.
Les deux seuls endroits qui ont créé ou utilisé le concept de citoyen pour définir les habitants d'un espace ont été européens. Les citoyens grecs se définissaient en fonction de la cité (d'où le nom), ce qui ont transmit à l'empire romain, qui a étendu le concept de citoyenneté aux habitants de ses territoires; évidemment pas à tous, mais à une partie des habitants. Malgré tout, la parole citoyen nous renvoie d'abord à ces dates. Beaucoup de siècles sont passés jusqu’au moment où la Révolution Française a récupéré et donné une nouvelle nuance à la notion de citoyen, qu’elle a transformé aussi en quelque chose d'universel.
Tous les êtres humains doivent être traités d’égale manière et, celle-ci, est la lettre des droits du citoyen, qui devint plus tard la Déclaration des Droits de l’Homme, peut-être parce qu'il y a encore des endroits où se considérer citoyen et non un sujet c’est un délit. De ces déclarations sont construits tous les pays démocratiques et sont à l'origine des institutions qui les régissent.
Étant donné que nous sommes nés en Europe et par le fait de vivre avec des institutions comme celles que nous avons, c’est impossible de ne pas se considérer des citoyens européens. Ce qui unit tous les pays est une façon de voir la vie où l'individu doit être respecté et le fait collectif se construit avec tous les citoyens aboutis à un même intérêt commun.
Oui, on peut dire que je me sens Européen, bien que plutôt d’un point de vue rationnel et pratique que d´une façon émotionnelle. Il est évident que les nations qui font partie de l’Europe partagent un territoire, une histoire et une culture plus ou moins semblable. Également il y a des intérêts communs lesquels devraient nous porter à une vraie union au-dessus des états membres, pour faire face aux défis internationaux. Revenant à mon cas, ma conscience de l´Europe est conditionnée para la circonstance de vivre à Majorque et cela implique deux conséquences apparentement opposées. D´abord on peut dire que ma connaissance du fait Européen vient de mon enfance puisque, en étant Majorquin, presque toute ma vie j´ai vécu parmi milliers d´étrangers, touristes ou résidents dans cette terre. D’un autre coté, le fait d’habiter dans une île, au milieu de la Méditerranée, suppose un éloignement de la réalité physique continentale. En effet, il est plus difficile accéder aux lieux divers de l’Europe et observer la quotidienneté de ce qui arrive là-bas.
C'est très difficile dire Oui ou Non. La meilleure réponse serait-elle: oui, mais.... Être citoyen de l'Union Européenne signifie que mon pays appartient à cette association de vingt-huit états européens qui ont des organismes communs pour gérer certaines compétences. Alors, dès ce point de vu, depuis janvier 1986, moment où mon pays, Espagne, a été admis a cette Association est une réalité que je sois citoyenne européenne. Les sentiments, par contre, on en peut pas les mesurer avec des papiers ou des traités. Je me souviens comme les ans précédents à cette adhésion, les politiciens parlent de cette exploit politique, à ce moment-là était un grand succès pour un pays qui a eu quarante longes années de dictature, on ressemblait son définitive éloignement du vieux régime politique, la garantie d'un avenir meilleur. Petit à petit, presque tous les pays du vieux continent s'ont fusionnés à l'Union, le dernier, la Croatie, en juillet 2013, encore en processus de s'y incorporer Bosnie-Herzégovine et Kosovo.Par contre, le Groenland a décidé de se retirer en 1985. À mon avis, les avantages sont la libre circulation des personnes dans l'Union,en effet, il n' y a pas besoin du passeport, il n'y a qu'avoir la carte d'identité et il ne faut pas changer la monnaie (sauf pays comme L'Angleterre). En plus, la reconnaissance mutuelle des diplômes, l’acquisition de biens immobiliers et la coordination des systèmes de sécurité sociale. Par conséquence je me sens citoyenne européenne, puisque j'ai ces avantages. Malgré tout, je pense que les grandes décisions politiques et économiques on les prend toujours les mêmes pays, les membres fondateurs, et en particulier , l'Allemagne grâce à sa situation économique actuelle. Je crois que cette coopération entre pays membres de l'UE n'est pas complète puisque des pays comme l'Espagne ou l'Italy à cause de son situation géographique et la proximité de leurs côtes au contient africaine, reçoivent beaucoup d'immigrants, qui cherchent une meilleure vie. Souvent ce voyage déclenche en désespoir et tragédie, comme on pu voir il y a quelques jours. Envers ce phénomène il n'y a pas l'aide suffisant de l'Union Européenne, plutôt semble que l'Union ferme les yeux face à ce problème et ne réagit que quand le problème est majuscule.
Je me sens citoyenne européenne dans le sens pratique de l’expression, mais je ne m’y sens pas «de cœur».
Quand l’Espagne a été intégrée dans l’UE, plusieurs citoyens (entre lesquels moi-même) ont pensé: «Bien! Ça suffit d’être isolés dans un État rance, on va finir avec la paella et le flamenco comme stéréotype (pas comme trait culturel!). On va se transformer en un pays avancé, on va consolider la démocratie et nos nouveaux collègues européens vont surveiller et appuyer cette consolidation». Même j’en étais fière d’être une citoyenne européenne!
Presque 30 ans après, je n’en suis pas du tout. Le temps a démontré que cette «union» réponde uniquement à des intérêts économiques, et l’évidence a eu lieu pendant ces derniers ans à cause de la crise internationale. Je n’aime pas, par conséquent, être part d’un lobby qui coupe les droits des travailleurs et qui vole l’argent des classes baisses et moyennes pour protéger les privilèges des grands inverseurs et des banquiers. J’aimerais appartenir à l’Europe des petits citoyens, pas à celle des grands entrepreneurs.
Ma réponse à cette question est oui, mais avec beaucoup de nuances à souligner.
C'est une réalité que l' Espagne appartient à l'Union Européene. Au début, je pensais que cette alliance était trés positive en termes économiques, politiques et sociaux.
J'avais l' idée d' une societé plus ouverte, égalitaire et avec un objectif commun pour tous ses membres. Mais avec l'arrivée de la profonde crise économique qui dévaste le pays, j'ai changé d'opinion.
Actuellement, j'ai le sentiment d'appartenir à une societé de deuxième classe. Une societé qui a perdu tout sorte de confiance en cette union et qui se sent une marionette qui se déplace à la guise de certains mandataires et de leurs impositions.
Moi, je ne me sens pas très européenne. Si on me demande d´oú ést-ce que je viens, je répond authomathiquement: "de Majorque"!. Il me semble qu´il y a plusieurs majorquins qui font exactement le même. L´Europe, ça nous a porté l´euro, c´est à dire, les prix plus chères, mais pas les même salaires que dans des autres pays de l´Europe. Si dans l´avenir tous les européens ont les mêmes droites et les mêmes devoirs, alors on peut en parler à nouveau.
Vous sentez-vous citoyens européens ? Mais, qu’est-ce que c’est être ou se sentir citoyen européen ? C’est avoir la même monnaie ? C’est voyager sans passeport ? C’est avoir un tribunal dehors de notre pays pour nous contrôleur un peu plus ? C’est être traîné par les problèmes économiques de nos voisins ? Et ils par les nôtres ? Je suis née en Espagne, alors…je me sens espagnole ? Ou majorquine ? Parce que j’habite à Majorque. Une fois j’ai entendu qu’une personne est du lieu où elle a son travail. À mon avis, le vraiment important sont les personnes et moi, je me sens du village où j’ai habité pendant mon enfance et mon adolescence et, pour moi, si c’est espagnole, européen ou quelque d’autres, n’est pas significatif.
Chaque jour je sens moins citoyen européen. Le problème n'est pas l'adjectif européen; mais le substantif citoyen, parce que de plus en plus les citoyen nous n'avons pas aucun contrôle de tout ce-là que les gouvernements sont en train d’imposer aux citoyens de chaque pays, soit l'Espagne, le Portugal, l'Italie, la Grèce... et n'est pas un problème des pays du sud, parce que les réductions des services sociaux sont aussi fréquents a l'Angleterre, la Belgique, l'Hollande, etc. et en même temps les politiques de soutien à la banque sont aussi généralisées.
Lorsque j'etudiais les institutions européennes, on parlait du déficit démocratique de ces institutions, du déficit du contrôle politique que le Parlament Européen peut exercer sur la Commission Européenne, Le Conseil de l'Europe ou la Banque Europénne. Il était une discussion à peu près académique, et on ne le donnait trop d’importance, parce que la CE était, sur tout, la fontaine des subventions. En revanche, aujourd'hui ce-là n'est pas la même chose, et c'est de la CE d’os viennent les « hommes en noir », et les ordres politiques pour les réductions des budgets sociaux à l’Éducation, aux services de salut, aux salaires des fonctionnaires, les programmes de dépendence, etc. et c'est la CE qui légitime l’appauvrissement général de ceux que avant avaient de soi mêmes une diffuses idée d'être citoyens, européens, oui, citoyens, et que aujourd'hui se savent sujets, mais pas citoyens, d'unes institutions dont on perçois l'hostilité et l'éloignement.
Ces beaux sentiments européens ne riment pas bien avec les élevé chiffres de chaumage dont tous le monde parle, les co-payement des médicaments, et les scandaleuses aides financières a la banque.
VOUS SENTEZ-VOUS EUROPÉEN? VOUS SENTEZ-VOUS EUROPÉEN? Tout est rélatif (ou presque). D'un côté, bien sûr, je me sent européene, étant donné qu'on est dans le même continent et, en plus, qu'on appartient à la Communauté européenne. De l'autre côté, en ce moment précis, j'ai la sensation que la CE s'en lave les mains face au problème du peuple catalan et c'est pour ça que je suis fâchée, déçue. De toute façon, si l'indépendance catalane arrivait à prospérer, le parlament européen devra chercher la manière d'intégrer le nouveau pays. J'en suis sûre! On l'a fait déjà en differents occasions, la plus significative l'élargissement de 2004 avec 10 incorporations, dont Malte, Slovénie, Hongrie, Lituanie, Slovaquie, Pologne, République tchèque, Estonie, Lettonie et Chypre. Ou la dernière ampliation ce dernier été: la Croatie. Cela mis à part, et en ce qui concerne au traitement de la crise, moi, non plus, je ne suis pas d'accord. Ils se sont positionnés du côté des grands marchés au lieu des citoyens, et en outre, on nous a obligé à prendre des mesures économiques dirigées vers l'austerité, tandis que, c'est évident, cela ne fait qu'appauvrir la classe moyenne et, par conséquence, le pays entier. Alors, moi je suis européenne, mais... (par Tonga EOI PALMA)
Dans un continent comme le notre, où il y a de differentes langues, cultures et traditions, je ne me sens pas du tout européenne, en tout cas, je me sens majorquine ou espagnole. Parfois je me demande si j´ai quelque chose à voir avec une Hollandaise, une Belge ou une Irlandaise, et la réponse est non. En plus, avec l´arrivé de la crise économique, j´ai l´impression que les politiciens ne sont pas capables de trouver une solution, que les pays riches sont chaque fois plus riches, tandis que les gens des pays plus défavorisés sont en realité qui souffrent cette situation déplorable.
D’abord, le concept « citoyen européen » peut paraître un concept totalement vide, sans aucun sens. Dès que l’Union Européenne est un conjoint si hétérogène de différents pays, donc de nationalités, de différentes cultures, ethnies et religions, c’est très difficile pouvoir définir ce concept. Donc, à mon avis, on ne peut pas identifier « être européen » avec une certaine idéologie en ce qui concerne la politique, la culture ou la religion. En conséquence, il serait nécessaire aller plus loin pour trouver un concept qui pouvait définir les gens européens ; comme, par exemple, un certain mode de vie. C’est-à-dire, quand on se pose la question « C’est quoi être citoyen européen ? », on pense souvent aux gens qui habitent et travaillent dans une grande ville. Peut être aussi il s’agit aussi des jeunes parents qui ont un accès facile aux nouvelles technologies ; avec une position social confortable et qui n’ont pas de problèmes économiques. Mais cette vision ne peut représenter la plupart des citoyens européens, car on ne peut pas oublier les gens qui habitent à la campagne, ou les gens qui n’ont pas de travail ou qui souffrent des difficultés économiques. Avec la globalisation, l’arrivé massive de gens de l’Afrique qui risquent leurs vies pour arriver à l’Europe où ils pensent qu’ils auront une vie plus facile, qu’ils trouveront le paradis. À l’origine, l’Union Européenne, a été créée pour faire face au pouvoir économique des États Unis. L’effort pour engendrer une économie qui équilibrait la balance mondiale a été faite en oubliant la réalité politique, démographique, culturelle et sociale des différents pays qui forment l’U.E. Parmi les états membres, il y a toujours eu des états plus forts et plus faibles économiquement. Ainsi, des tensions entre les différents adhérents se sont apparues. Les plus fortes critiquent qu’ils toujours doivent aider les plus faibles et que cela minorise leur croissance. Par contre, les pays fragiles soutiennent qu’ils ne peuvent pas suivre le rythme des autres. Maintenant, il parait que cet effort a été un échec, et que la création d’une Union Européenne devrait avoir été faite en considérant des autres sujets en plus de l’économie.
À mon avis, la crise économique a permis démontrer que l'Europe n'est pas unie et que la plupart des citoyens ne se sentent pas européens. On l'apercevoi par la croissance de l'euroscepticisme de certains pays (notamment le Royaume-Uni), mais aussi par de nombreux partis politiques qui veulent récupérer cette souveraineté politique et économique que la plupart d'états ont vus réduire ou même disparaître chez soi.
RépondreSupprimerLa constatation que certes institutions -FMI, BCE et CE-, groupées par un des mots les plus répétés et insultés les dernières années, troika, n'ont pas été élues par le peuple qui souffre leurs décisions, met en évidence que les institutions européènnes n'ont pas su ou voulu représenter les intérêts de ses citoyens et ont soumis leurs compétences aux intérêts du capitalisme.
L'Europe ne sera possible que lorsque chaque pays intégrant ait atteint un modèle politique plus transparent, plus participatif et plus équitable, ainsi comme un modèle économique qui ne dépende pas -pour être viable- de variables si subjectives comme la confiance des marchés financiers, ou si peu durables comme une croissance annuelle du 3%, ad infinitum.
La citoyenneté est l’statu juridique par lequel les habitants d’un pays sont liés entre eux politiquement et aussi avec les institutions qui les gouvernent. Depuis ce point de vue, l’existence d’une citoyenneté européenne est un fait indéniable, donc si quelqu'un la met en doute les juges pourraient forcer son respect.
RépondreSupprimerSi les titulaires de la nationalité européenne s'identifient les un aux autres de la même manière comment le font les habitants de la même ville, de la même région ou du même pays, c’est une autre question tout à fait différente. Autrement dit, existe-t-il une identité commune entre tous les habitants des pays de l’Union Européenne ?
Personnellement, malgré les efforts institutionnels en sens opposé, il me parait impossible d’effacer les siècles d’histoire qui ont divisé les Européens en seulement demi-siècle d’existence des Communautés Européens. Permettre aux citoyens marcher et s’installer librement par un vaste territoire plurinational ne convertira pas les vieux ennemis en des camarades, avec lesquels on partage un destin commun.
En effet, la majorité des citoyens européens se rend compte de l’existence d’une communauté politique quand il faut traverser les frontières, peu importe la raison. Cependant, que pour entrer en Slovénie ne soit pas nécessaire de visa, ne signifie pas que je me sente plus proche des slovènes que des argentins, avec qui ont partage 500 ans d’histoire.
Vous sentez-vous citoyen européen? Voila une question tout à fait compliquée et malicieuse, surtout parce qu’il faut d’abord vérifier qu’est ce quelle est l’idée qu’on a quand on parle de l’Union Européenne. C’est sur et certain que personne ne part pas de la meme image initiale puisque notre continent est fisiquement et historiquement bien étendu. Les informations objectifs que chacun a pu obtenir durant sa vie se melangent avec des perceptions plutot personelles. Moi-meme, j’ai lu une bonne partie de livres et d’articles sur l’Europe ancienne et la moderne, et j’apris son évolution et les moments où la ‘nouvelle Europe’ s’est formée. Ce procès a commencé par un but uniquement économique et même aussi psycologique. La France et l’Allemande voulaient surmonter leurs différences passées et au meme temps renforcer ses liens pour éviter une confrontation future, en sachant de l’importance de cette amitié pour reprendre la position de prestige mondiale et égaler les Etats-Unis. Il s’agissait, donc, d’une véritable course d’obstacles dans le but d’atteindre le premier étage du bâtiment capitaliste. Pourtant, pendant ces dernières decades, l’UE a su largement vendre son image d’ensemble et son ardeur d’intégrer tous ces pays qui étaient capables de suivre son modèle de progrès. Certes, on a beaucoup travaillé pour acueillir des états et des cultures assez diverses. On a voté des lois pour renforcer la cohésion sociale des habitants de presque tout le continent. Mais ce chemin a été possiblement trop ambitieux. On a crée plusieurs institutions où des fonctionnaires et politiques travaillent et décident chaque jour, chaque semaine, chaque mois,... Or, quelle est la répercussion de tout ça? Est-il vraiment utile, profitant, tout cette estructure pour les gens normales? Aujourd’hui, c’est facile se bouger par Europe. Il y a des transports rapides, confortables, bon marchés. On peut payer avec la meme monnaie presque par tout et il ne faut pas montrer la documentation. Les visites touristiques sont plus faciles maintenant, bien sur. On peut avoir a sa portée des produits d’ailleurs. Mais quand on parle de la vie ordinaire, du quotidien, du travail, de l’économie, on se rend compte que les inégalités existent encore. Moi, par exemple, je ne peux pas m’identifier à certaines citoyens de l’Union. Quelques décisions politiques sont prises très loin et elles ne s’adaptent pas à la réalité ou bien elles ne répondent pas à mes expectatives. Parfois, je ne suis pas d’accord avec la distribution de l’argent communitaire. Qu’est-ce qu’on donne et qu’est-ce qu’on reçoit? Et, le pire, les gens sont de plus en plus moins interessés par l’UE. Il paraît tout à fait une épineuse et machievelique invention d’un petit groupe élitiste d’amis. Donc, à quoi sert l’UE? Est-ce qu’elle est devenue un titan avec les pieds en boue? Peut-elle assumer les défis actuels et ceux de l’avenir?
RépondreSupprimerFr. Xavier Granados Coll 13 novembre 2013
Pour répondre cette question il faudrait d’abord définir ce qu’on comprend pour « sentir » car la solution sera différente si on parle de « sentiments » que de « convictions ». Les sentiments son quelque chose d’irrationnel que sort du cœur tandis que les convictions sont fruit d’un procès de raisonnement intellectuel et par conséquence les deux voix peuvent aboutir à des conséquences diverses, voire opposées.
SupprimerOn ne peut pas développer un sentiment d’appartenance à une communauté, d’identité comme peuple, qu’après un certain temps, parfois après quelques générations, et l’UE existe seulement depuis quelques décennies. Mais en revanche, une conviction de la convenance de faire partie d’une structure administrative est quelque chose plus facile à atteindre.
Dans ce sens, probablement il y a beaucoup plus de gent convaincu de que l’intégration de son pays dans l’Union Européenne est quelque chose de positive, que gent avec un sentiment viscéral et spontané de fierté d’être européen.
Bien qu’il y ait bien sûr des valeurs communs dans la plupart des pays européens conformés au long des siècles à partir de les civilisations grecque et romane et le christianisme, le sentiment d’un nationalisme européen est encore loin d’exister.
Vous sentez-vous un citoyen européen? Si on considère l'Europe comme une entité géographique et politique, la réponse est évidente: oui, bien sûr.
RépondreSupprimerCependant, tout cela change quand nous nous référons à l'Union Européenne comme une association de nations basée principalement sur l'économie. Ces jours, l'Union Européenne n'est pas justement très populaire à cause de raisons bien connues par tous nous. Ça ne veut pas dire que l'idée ne soit pas bonne à l'origine, c'est a dire, de créer une puissance économique forte capable de faire face aux États Unis, mais aujourd'hui, elle est devenue une entité qui suscite la haine de la plupart des européens car les pays les plus forts imposent leurs points de vue sur les plus pauvres. Conséquemment, les gens tiennent plus à leur propre pays que à cette Europe qui signifie plutôt Allemagne . En plus, on voit que les députés du Parlement Européen touchent quantités énormes d'argent pour rien faire, tandis que le reste des citoyens ne reçoit pas que des réductions pratiquement partout grâce à certaines politiques restrictives qui ne fonctionnent pas.
En conséquence, on comprend bien que l'euroscepticisme croît de plus en plus entre nous.
Le temps est passé depuis l’époque où il fallait le passeport pour sortir dès mon pays à l’Europe. Comme espagnols, en France, au Royaume Uni, en Allemagne, partout dans le group de pays européens privilégiés, nous étions considérés citoyens de seconde catégorie. On nous voulait pour travailler dur ; nous faisions, comme tous les immigrants, les boulots que les citoyens de l’Europe du moment eux, n’étaient pas disposés à réaliser. Pourtant, nous n’étions qu’étrangers. Mais nous avions de la soif. Soif de lire, soif de regarder des films, soif de nous promener sans nous sentir surveiller, soif de rire et soif de toucher ce que nous considérions la liberté. De là que le besoin de parcourir l’Europe ait été une sorte de contraint pour plusieurs générations d’espagnols.
RépondreSupprimerLe temps est passé à nouveau. Cette fois notre position par rapport aux citoyens européens a amélioré. On a pu partager la prise de décisions, on nous a reconnu une égalité nouvelle. Voyager, rester, même vivre dans un pays de l’UE est devenu plus simple. Pendant des années nous avons apprécié « le libre mouvement parmi les états membres »
Si l’époque précédente notre désir était appartenir à l’Europe, si lors d’une période ce désir a été comblé, le résultat nous a finalement déçus. À ce moment il faut encore se poser les questions éternelles : quelles sont les valeurs que nous prônons? La libre circulation de biens et marchandises n’est pas suffit. C’est l’être humain ce que nous inquiète. Depuis l’antiquité on dit que l’homme est la mesure de toutes les choses. Or, lorsque les personnes sont soumises par une dette injuste, en subissant une démocratie de plus en plus kidnappée, à quoi bon la possibilité de bouger des capitaux ? Aujourd’hui le rêve de la citoyenneté européenne s’évanoui.
Oui, je me sens une citoyenne européenne mais de la deuxième classe à cause de la problématique actuelle ou de la crise de travail et économique de l’Espagne. On doit partir à l’Europe à la recherche d’un travail et d’un futur meilleur, c’est pour cela que je ne peux pas me considérer une citoyenne européenne de la première classe quand j’ai besoin d’abandonner mon pays et visiter l’Europe avec un regard totalement différent à celui d’un touriste étranger qui le fait pour plaisir.
RépondreSupprimerDe nos jours, la plupart des espagnols qui ont émigrés à n’importe quel pays européen est complètement obligée à accepter un travail de minijobs (mal payé et temporaire) sans avoir l’opportunité de choisir un bon travail équivalent à son expérience et à sa carrière professionnelle.
Donc, je crois qu’être une citoyenne européenne a beaucoup d’avantages mais aussi d’inconvénients, surtout, dans ce moment-ci où les espagnols sont vues comme des « envahisseurs »et des esclaves de l’Europe par le grand déséquilibre socio-économique existant entre mon pays et tout le reste des pays riches qui forment l’Union Européenne.
Les deux seuls endroits qui ont créé ou utilisé le concept de citoyen pour définir les habitants d'un espace ont été européens. Les citoyens grecs se définissaient en fonction de la cité (d'où le nom), ce qui ont transmit à l'empire romain, qui a étendu le concept de citoyenneté aux habitants de ses territoires; évidemment pas à tous, mais à une partie des habitants. Malgré tout, la parole citoyen nous renvoie d'abord à ces dates. Beaucoup de siècles sont passés jusqu’au moment où la Révolution Française a récupéré et donné une nouvelle nuance à la notion de citoyen, qu’elle a transformé aussi en quelque chose d'universel.
RépondreSupprimerTous les êtres humains doivent être traités d’égale manière et, celle-ci, est la lettre des droits du citoyen, qui devint plus tard la Déclaration des Droits de l’Homme, peut-être parce qu'il y a encore des endroits où se considérer citoyen et non un sujet c’est un délit. De ces déclarations sont construits tous les pays démocratiques et sont à l'origine des institutions qui les régissent.
Étant donné que nous sommes nés en Europe et par le fait de vivre avec des institutions comme celles que nous avons, c’est impossible de ne pas se considérer des citoyens européens. Ce qui unit tous les pays est une façon de voir la vie où l'individu doit être respecté et le fait collectif se construit avec tous les citoyens aboutis à un même intérêt commun.
Gabriel Salleras Vicens
RépondreSupprimerOui, on peut dire que je me sens Européen, bien que plutôt d’un point de vue rationnel et pratique que d´une façon émotionnelle.
Il est évident que les nations qui font partie de l’Europe partagent un territoire, une histoire et une culture plus ou moins semblable. Également il y a des intérêts communs lesquels devraient nous porter à une vraie union au-dessus des états membres, pour faire face aux défis internationaux.
Revenant à mon cas, ma conscience de l´Europe est conditionnée para la circonstance de vivre à Majorque et cela implique deux conséquences apparentement opposées.
D´abord on peut dire que ma connaissance du fait Européen vient de mon enfance puisque, en étant Majorquin, presque toute ma vie j´ai vécu parmi milliers d´étrangers, touristes ou résidents dans cette terre.
D’un autre coté, le fait d’habiter dans une île, au milieu de la Méditerranée, suppose un éloignement de la réalité physique continentale. En effet, il est plus difficile accéder aux lieux divers de l’Europe et observer la quotidienneté de ce qui arrive là-bas.
Vous sentez-vous citoyen européen?
RépondreSupprimerC'est très difficile dire Oui ou Non. La meilleure réponse serait-elle: oui, mais....
Être citoyen de l'Union Européenne signifie que mon pays appartient à cette association de vingt-huit états européens qui ont des organismes communs pour gérer certaines compétences. Alors, dès ce point de vu, depuis janvier 1986, moment où mon pays, Espagne, a été admis a cette Association est une réalité que je sois citoyenne européenne.
Les sentiments, par contre, on en peut pas les mesurer avec des papiers ou des traités. Je me souviens comme les ans précédents à cette adhésion, les politiciens parlent de cette exploit politique, à ce moment-là était un grand succès pour un pays qui a eu quarante longes années de dictature, on ressemblait son définitive éloignement du vieux régime politique, la garantie d'un avenir meilleur.
Petit à petit, presque tous les pays du vieux continent s'ont fusionnés à l'Union, le dernier, la Croatie, en juillet 2013, encore en processus de s'y incorporer Bosnie-Herzégovine et Kosovo.Par contre, le Groenland a décidé de se retirer en 1985.
À mon avis, les avantages sont la libre circulation des personnes dans l'Union,en effet, il n' y a pas besoin du passeport, il n'y a qu'avoir la carte d'identité et il ne faut pas changer la monnaie (sauf pays comme L'Angleterre). En plus, la reconnaissance mutuelle des diplômes, l’acquisition de biens immobiliers et la coordination des systèmes de sécurité sociale. Par conséquence je me sens citoyenne européenne, puisque j'ai ces avantages. Malgré tout, je pense que les grandes décisions politiques et économiques on les prend toujours les mêmes pays, les membres fondateurs, et en particulier , l'Allemagne grâce à sa situation économique actuelle.
Je crois que cette coopération entre pays membres de l'UE n'est pas complète puisque des pays comme l'Espagne ou l'Italy à cause de son situation géographique et la proximité de leurs côtes au contient africaine, reçoivent beaucoup d'immigrants, qui cherchent une meilleure vie. Souvent ce voyage déclenche en désespoir et tragédie, comme on pu voir il y a quelques jours. Envers ce phénomène il n'y a pas l'aide suffisant de l'Union Européenne, plutôt semble que l'Union ferme les yeux face à ce problème et ne réagit que quand le problème est majuscule.
Margarita Garcés Riera
Octobre, 2013
Je me sens citoyenne européenne dans le sens pratique de l’expression, mais je ne m’y sens pas «de cœur».
RépondreSupprimerQuand l’Espagne a été intégrée dans l’UE, plusieurs citoyens (entre lesquels moi-même) ont pensé: «Bien! Ça suffit d’être isolés dans un État rance, on va finir avec la paella et le flamenco comme stéréotype (pas comme trait culturel!). On va se transformer en un pays avancé, on va consolider la démocratie et nos nouveaux collègues européens vont surveiller et appuyer cette consolidation». Même j’en étais fière d’être une citoyenne européenne!
Presque 30 ans après, je n’en suis pas du tout. Le temps a démontré que cette «union» réponde uniquement à des intérêts économiques, et l’évidence a eu lieu pendant ces derniers ans à cause de la crise internationale. Je n’aime pas, par conséquent, être part d’un lobby qui coupe les droits des travailleurs et qui vole l’argent des classes baisses et moyennes pour protéger les privilèges des grands inverseurs et des banquiers. J’aimerais appartenir à l’Europe des petits citoyens, pas à celle des grands entrepreneurs.
Ma réponse à cette question est oui, mais avec beaucoup de nuances à souligner.
RépondreSupprimerC'est une réalité que l' Espagne appartient à l'Union Européene. Au début, je pensais que cette alliance était trés positive en termes économiques, politiques et sociaux.
J'avais l' idée d' une societé plus ouverte, égalitaire et avec un objectif commun pour tous ses membres. Mais avec l'arrivée de la profonde crise économique qui dévaste le pays, j'ai changé d'opinion.
Actuellement, j'ai le sentiment d'appartenir à une societé de deuxième classe. Une societé qui a perdu tout sorte de confiance en cette union et qui se sent une marionette qui se déplace à la guise de certains mandataires et de leurs impositions.
Moi, je ne me sens pas très européenne. Si on me demande d´oú ést-ce que je viens, je répond authomathiquement: "de Majorque"!. Il me semble qu´il y a plusieurs majorquins qui font exactement le même.
RépondreSupprimerL´Europe, ça nous a porté l´euro, c´est à dire, les prix plus chères, mais pas les même salaires que dans des autres pays de l´Europe.
Si dans l´avenir tous les européens ont les mêmes droites et les mêmes devoirs, alors on peut en parler à nouveau.
Blankerna Avancé 2 - Manacor
Vous sentez-vous citoyens européens ?
RépondreSupprimerMais, qu’est-ce que c’est être ou se sentir citoyen européen ? C’est avoir la même monnaie ? C’est voyager sans passeport ? C’est avoir un tribunal dehors de notre pays pour nous contrôleur un peu plus ? C’est être traîné par les problèmes économiques de nos voisins ? Et ils par les nôtres ?
Je suis née en Espagne, alors…je me sens espagnole ? Ou majorquine ? Parce que j’habite à Majorque.
Une fois j’ai entendu qu’une personne est du lieu où elle a son travail. À mon avis, le vraiment important sont les personnes et moi, je me sens du village où j’ai habité pendant mon enfance et mon adolescence et, pour moi, si c’est espagnole, européen ou quelque d’autres, n’est pas significatif.
Chaque jour je sens moins citoyen européen. Le problème n'est pas l'adjectif européen; mais le substantif citoyen, parce que de plus en plus les citoyen nous n'avons pas aucun contrôle de tout ce-là que les gouvernements sont en train d’imposer aux citoyens de chaque pays, soit l'Espagne, le Portugal, l'Italie, la Grèce... et n'est pas un problème des pays du sud, parce que les réductions des services sociaux sont aussi fréquents a l'Angleterre, la Belgique, l'Hollande, etc. et en même temps les politiques de soutien à la banque sont aussi généralisées.
RépondreSupprimerLorsque j'etudiais les institutions européennes, on parlait du déficit démocratique de ces institutions, du déficit du contrôle politique que le Parlament Européen peut exercer sur la Commission Européenne, Le Conseil de l'Europe ou la Banque Europénne. Il était une discussion à peu près académique, et on ne le donnait trop d’importance, parce que la CE était, sur tout, la fontaine des subventions. En revanche, aujourd'hui ce-là n'est pas la même chose, et c'est de la CE d’os viennent les « hommes en noir », et les ordres politiques pour les réductions des budgets sociaux à l’Éducation, aux services de salut, aux salaires des fonctionnaires, les programmes de dépendence, etc. et c'est la CE qui légitime l’appauvrissement général de ceux que avant avaient de soi mêmes une diffuses idée d'être citoyens, européens, oui, citoyens, et que aujourd'hui se savent sujets, mais pas citoyens, d'unes institutions dont on perçois l'hostilité et l'éloignement.
Ces beaux sentiments européens ne riment pas bien avec les élevé chiffres de chaumage dont tous le monde parle, les co-payement des médicaments, et les scandaleuses aides financières a la banque.
VOUS SENTEZ-VOUS EUROPÉEN?
RépondreSupprimerVOUS SENTEZ-VOUS EUROPÉEN? Tout est rélatif (ou presque). D'un côté, bien sûr, je me sent européene, étant donné qu'on est dans le même continent et, en plus, qu'on appartient à la Communauté européenne. De l'autre côté, en ce moment précis, j'ai la sensation que la CE s'en lave les mains face au problème du peuple catalan et c'est pour ça que je suis fâchée, déçue. De toute façon, si l'indépendance catalane arrivait à prospérer, le parlament européen devra chercher la manière d'intégrer le nouveau pays. J'en suis sûre! On l'a fait déjà en differents occasions, la plus significative l'élargissement de 2004 avec 10 incorporations, dont Malte, Slovénie, Hongrie, Lituanie, Slovaquie, Pologne, République tchèque, Estonie, Lettonie et Chypre. Ou la dernière ampliation ce dernier été: la Croatie. Cela mis à part, et en ce qui concerne au traitement de la crise, moi, non plus, je ne suis pas d'accord. Ils se sont positionnés du côté des grands marchés au lieu des citoyens, et en outre, on nous a obligé à prendre des mesures économiques dirigées vers l'austerité, tandis que, c'est évident, cela ne fait qu'appauvrir la classe moyenne et, par conséquence, le pays entier. Alors, moi je suis européenne, mais... (par Tonga EOI PALMA)
Dans un continent comme le notre, où il y a de differentes langues, cultures et traditions, je ne me sens pas du tout européenne, en tout cas, je me sens majorquine ou espagnole. Parfois je me demande si j´ai quelque chose à voir avec une Hollandaise, une Belge ou une Irlandaise, et la réponse est non.
RépondreSupprimerEn plus, avec l´arrivé de la crise économique, j´ai l´impression que les politiciens ne sont pas capables de trouver une solution, que les pays riches sont chaque fois plus riches, tandis que les gens des pays plus défavorisés sont en realité qui souffrent cette situation déplorable.
C’est quoi être citoyen européen?
RépondreSupprimerD’abord, le concept « citoyen européen » peut paraître un concept totalement vide, sans aucun sens. Dès que l’Union Européenne est un conjoint si hétérogène de différents pays, donc de nationalités, de différentes cultures, ethnies et religions, c’est très difficile pouvoir définir ce concept.
Donc, à mon avis, on ne peut pas identifier « être européen » avec une certaine idéologie en ce qui concerne la politique, la culture ou la religion. En conséquence, il serait nécessaire aller plus loin pour trouver un concept qui pouvait définir les gens européens ; comme, par exemple, un certain mode de vie. C’est-à-dire, quand on se pose la question « C’est quoi être citoyen européen ? », on pense souvent aux gens qui habitent et travaillent dans une grande ville. Peut être aussi il s’agit aussi des jeunes parents qui ont un accès facile aux nouvelles technologies ; avec une position social confortable et qui n’ont pas de problèmes économiques.
Mais cette vision ne peut représenter la plupart des citoyens européens, car on ne peut pas oublier les gens qui habitent à la campagne, ou les gens qui n’ont pas de travail ou qui souffrent des difficultés économiques. Avec la globalisation, l’arrivé massive de gens de l’Afrique qui risquent leurs vies pour arriver à l’Europe où ils pensent qu’ils auront une vie plus facile, qu’ils trouveront le paradis.
À l’origine, l’Union Européenne, a été créée pour faire face au pouvoir économique des États Unis. L’effort pour engendrer une économie qui équilibrait la balance mondiale a été faite en oubliant la réalité politique, démographique, culturelle et sociale des différents pays qui forment l’U.E. Parmi les états membres, il y a toujours eu des états plus forts et plus faibles économiquement. Ainsi, des tensions entre les différents adhérents se sont apparues. Les plus fortes critiquent qu’ils toujours doivent aider les plus faibles et que cela minorise leur croissance. Par contre, les pays fragiles soutiennent qu’ils ne peuvent pas suivre le rythme des autres. Maintenant, il parait que cet effort a été un échec, et que la création d’une Union Européenne devrait avoir été faite en considérant des autres sujets en plus de l’économie.