16 déc. 2014

Faut-il supprimer les notes sur les cahiers des élèves? Voilà le projet lancé par la ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem, qui sans surprise a très vite alimenté de nombreux débats. France 2 revient sur le sujet.

Écoutez ce reportage: 

http://www.francetvinfo.fr/societe/education/video-education-note-ou-appreciation_772799.html


Il y aurait des notes qui paralysent et des appréciations qui encouragent. "Pour certains élèves, ceux qui sont dans la compétition, les notes sont importantes. Et pour d'autres, c'est beaucoup plus difficile parce qu'un élève qui aura fait énormément de travail peut se retrouver avec un 8/20, donc ça peut décourager", explique une professeur de français d'un collège parisien, fonctionnant avec le système classique des notes.

Plus d'efficacité ?

"J'ai des élèves qui, avec une mauvaise note, auraient cessé de travailler et qui maintenant continuent de progresser et à aller vers l'acquisition des compétences, analyse de son côté une autre professeur de français du Val d'Oise où les notes ont disparu des cahiers des élèves. On travaille de façon plus efficace".

Du côté des experts, c'est encore plus tranché: l'ancien ministre et philosophe Luc Ferry est pour les notes à l'école. Marcel Rufo, pédopsychiatre, est contre. Le débat s'annonce riche...


Et vous qu'en pensez-vous?

3 nov. 2014

Qu'en pensez-vous? Comparez avec la politique familiale de votre pays.

Les allocations familiales réformées.




QUELLE UNIVERSALITÉ ? (libération)

Comment interpréter ces principes ? Pour la députée PS Marie-Françoise Clergeau,«nous restons sur une universalité car toutes les familles continueront à toucher des allocations». Selon cette vision, l’universalité consiste à ce que chaque famille puisse prétendre à une aide, mais pas forcément la même selon qu’elle soit riche ou pauvre. La fin de l’universalité serait de supprimer purement et simplement les allocations au-delà d’un certain niveau de revenu.
Un avis que ne partage pas Denis Lalys, secrétaire de la fédération «action sociale» de la CGT: «L’allocation que vous recevez, elle n’est pas pour vous, elle est pour votre enfant. Considérer qu’un enfant de riches à moins de besoins qu’un enfant de pauvres, c’est briser l’universalité de la protection sociale». Selon cette logique, l’universalité consiste à compenser les besoins engendrés par une situation nouvelle − naissance, maladie, retraite…− quel que soit le niveau de revenus.

«RUPTURE D’ÉGALITÉ»

Est-ce la première fois qu’une allocation est mise sous condition de ressources ? Non : tel est déjà le cas, par exemple, d’une partie de celles qui composent la prestation d’accueil du jeune enfant (Paje). Au total, selon la Caisse nationale des allocations familiales, les prestations conditionnées au revenu ou modulées par lui représentaient 45,5% des dépenses famille en 2012. Ainsi, selon Béatrice Majnoni d’Intignano, économiste spécialiste de la protection sociale, «l’universalité a déjà été largement battue en brèche, à mesure que se diversifiaient les allocations familiales». Sans compter un autre élément important de la politique familiale, mais qui ne dépend pas, lui, de la Sécurité sociale : le quotient familial, dont le bénéfice a été raboté à deux reprises depuis 2012, pénalisant déjà les familles les plus aisées.
Selon l’économiste, l’impact financier de la modulation sur les familles aisées sera«avant tout symbolique». Elle note cependant une «rupture d’égalité choquante» :«Les allocations visent à favoriser les familles qui ont des enfants par rapport à celles qui n’en ont pas. Or, on se prépare à réduire cet écart chez les familles dites "aisées". On va dégrader la situation de celles qui ont des enfants, et épargner celles qui n’en ont pas. Là est le véritable problème».
Autre risque, souligné par l'économiste Guillaume Alègre dans une tribune publiée par Libération : Se retrouver «dans une situation avec d’une part des foyers qui payent l’impôt sur le revenu mais ne bénéficient pas des allocations familiales, et d’autre part des foyers qui reçoivent des allocations familiales mais ne paient pas d’impôt sur le revenu. Dans ces conditions, les allocations familiales ne seront plus réellement soutenues par les classes moyennes aisées. Or, il n’aura échappé à personne que les personnes et associations qui défendent actuellement la politique familiale ne sont pas toutes issues des classes populaires. Sans soutien des classes moyennes, les prestations familiales risquent d’être rognées peu à peu, avant de disparaître.»

1 oct. 2014

Indépendance, quel sens? Pour ou contre?

La relance du séparatisme en Europe?
L'Union Européenne pourrait aisément s'appuyer sur l'Écosse pour contrer le souverainisme britannique. Toutefois, beaucoup de pays européens craignent de voir se ranimer à cette occasion les mouvements séparatistes qui les déchirent de l'intérieur.
En France même, certains indépendantistes pourraient être tentés de s'inspirer du cas écossais, comme le montre cette caricature de propagande séparatiste bretonne.
En France même, certains indépendantistes pourraient être tentés de s'inspirer du cas écossais, comme le montre cette caricature de propagande séparatiste bretonne.
Ainsi de l'Espagne, dont les séparatistes basques et catalans observent avec beaucoup d'attention le référendum écossais, n'hésitant pas à exiger le même. Ainsi également de la Belgique, de l'Italie, de la Roumanie, de Chypre ou de plusieurs pays candidats comme la Serbie, l'Ukraine ou la Turquie.
En fin de compte, le résultat du référendum en dira long sur l'efficacité - ou non - de la politique de décentralisation, qui vise à calmer les séparatistes en leur faisant d'importantes concessions. Si les Écossais choisissent l'indépendance, les autres États en concluront que plus on encourage l'autonomie d'une région, et plus on risque de la perdre. Inversement, un "non" écossais massif montrerait qu'un peuple peut jouir d'une large autonomie tout en restant fidèle à son État central...

3 mars 2014

Des forages de pétrole près d'Ibiza?

L'Espagne intéresse les compagnies pétrolières


Réunion de crise des autorités régionales de Valencia avec le ministre José Manuel Soria (à gauche) sur le « projet Castor » (photo Ministerio de Industria)

Réunion de crise des autorités régionales de Valencia avec le ministre José Manuel Soria (à gauche) sur le « projet Castor » (photo Ministerio de Industria)

ESPAGNE. L'Espagne devient toujours plus attractive pour les compagnies pétrolières internationales. Une tendance qui s'explique par l'augmentation des prix du pétrole conjuguée aux améliorations des techniques de forage. Cela se traduit très concrètement par une augmentation de 80% des demandes de permis de prospection au cours des cinq dernières années, selon les chiffres du ministère espagnol de l’Industrie.
 
75 dossiers en attente d'habilitation sont actuellement au ministère, ou dans les administrations des Régions autonomes, également compétentes dans ce domaine. Avec des intérêts d'ailleurs souvent contradictoires.

Pour le gouvernement central de Madrid, la prospection des sous-sols, sur terre comme en mer, constitue un dossier de première importance en cette période de vaches maigres pour les finances publiques. D'abord parce que l'Espagne importe plus de 99% de ses produits pétroliers. Seul 0,56% du pétrole brut consommé en Espagne a été pompé dans le pays même (0,21% du gaz naturel). La facture des importations énergétiques espagnoles s'élève ainsi à 45 mrds €.
  
Les perceptives de développer cette industrie laissent donc entrevoir de grandes possibilités d’économies. De leur côté, les gouvernements régionaux, dont l'économie reste davantage liée au tourisme, sont plutôt sensibles aux risques écologiques.
A l'affût
Des divergences d'intérêts illustrées par le conflit entre le gouvernement régional des Canaries et le ministre de l'Industrie, José Manuel Soria. Ce dernier vient de se prononcer à nouveau en faveur d'une prospection au large de l'archipel des Canaries, où le groupe Repsol est bloqué par la Région, suite aux plaintes des associations écologistes. José Manuel Soria a remis la pression ces jours-ci en laissant entendre que le Maroc pourrait profiter de ce statu quo pour mener à bien ses propres forages dans ce territoire marin transfrontalier...
 
Les autres grands espoirs de prospection en Espagne concernant le nord de la Péninsule, et surtout la Méditerranée, notamment au large de la Catalogne. Mais là aussi, les autorités régionales se montrent circonspectes, avec une mobilisation d'opposition aux forages qui commence à s'organiser dans les Baléares.
 
Les esprits s'échauffent de quelques degrés avec les graves conséquences du projet « Projet Castor », visant à constituer un immense entrepôt de gaz naturel sous les eaux de Méditerranée, en utilisant justement d'anciennes infrastructures pétrolières, face au Delta de l'Ebre. Le chantier a déclenché une série de secousses sismiques obligeant le ministère de l'Industrie à stopper sine die toute activité sur le site.
 
Dans cette zone au moins, les compagnies pétrolières devront sans doute faire profil bas pendant un certain temps. Ce qui ne les empêchera pas de rester à l’affût des possibilités de prospection.

 
- Doit-on laisser faire ou bloquer ces projets anti-écolo ?

- Menaces pour notre environnement ou sources de revenus bienvenues en temps de crise?

- Protestation ou soumission?

Ibiza : Une vingtaine de manifestantes espagnoles ont protesté nues à la plage d’Ibiza, en début de semaine, contre un projet du gouvernement de Mariano Rajoy, de lancer des explorations pétrolières dans l’offshore des îles Baléares.

Ainsi, les manifestantes se sont enduites les corps avec une substance noire, symbolisant le pétrole et se sont allongées sur la plage, pour simuler l’échouement des animaux, victimes des marées noires.

Les licences pour le début des explorations devant les plages d’Ibiza avaient été délivrées par le gouvernement espagnol, en janvier dernier.
Vidéo sur le sujet Ibiza


14 janv. 2014


VIE PRIVÉE, VIE PUBLIQUE
Affaire Hollande - Gayet: La presse met la pression sur François Hollande
14/01/2014  


POLITIQUE - La rumeur courait depuis des mois. Le magazine people publie sept pages vendredi 9 janvier 2014.

Les escapades nocturnes en scooter de François Hollande avaient ravivé la rumeur mi-décembre. Vendredi, le magazine «Closer» publie «dans un dossier spécial de sept pages les photos de la relation entre le chef de l'Etat et la comédienne» Julie Gayet.
«Autour du jour de l'An, le chef de l'Etat, casque sur la tête, rejoint à scooter la comédienne dans son pied-à-terre où le président a pris l'habitude de passer la nuit», écrit le magazine dans son dossier «l'amour secret du président». «Des photos étonnantes, poursuit l'hebdomadaire, qui pose la question aussi de la sécurité du président. Le chef de l'Etat est accompagné d'un seul garde du corps qui protège le secret de ces rencontres avec la comédienne et apporte même les croissants!»

Pour avoir plus d’information :


http://www.closermag.fr/


- Doit-il continuer d’exister le tabou sur la vie privée des hommes/femmes politiques en  France ?

- Ou par contre, la vie privée des politiciens doit-elle s’exposer publiquement ? jusqu’à quel point ?

- Est-ce que cette sorte d’informations « humanise » les hommes/femmes politiques ?

- Faut-il en finir avec la notion de Première dame ?

Laissez vos commentaires.