31 mars 2020

Sujet Nº 5 B2.2

PSYCHOLOGIE - Après le confinement, la Chine sur le divan

Par Le Vent de la Chine | Publié le 30/03/2020 à 21:30 | Mis à jour le 30/03/2020 à 21:30


https://lepetitjournal.com/shanghai/actualites/psychologie-apres-le-confinement-la-chine-sur-le-divan-277261


Quelles réflexions vous évoquent cet article? Qu'en pensez-vous? 

17 mars 2020

LECTURE Nº 1 NIVEAU B1


Coronavirus: voici l'attestation que vous devez télécharger pour vous déplacer durant le confinement

A partir de mercredi, les Français qui ne pourront justifier leurs déplacements s'exposeront à une contravention de 135 euros. 


11 mars 2020

DÉBAT Nº 13 B1

Thebe Magugu, lauréat du LVMH Prize 2019, crée sa mode décoiffante et féministe dans son pays, l'Afrique du Sud. Et le monde entier succombe à son talent !

Les créations de Thebe Magugu
© PHOTOS : ANTHONY BILA ; GETTY IMAGES
Les créations de Thebe Magugu
Dans son atelier à Johannesburg.
Les créations de Thebe Magugu
© PHOTOS : ANTHONY BILA ; GETTY IMAGES
Les créations de Thebe Magugu
THEBE MAGUGU DANS SON ATELIER, À JOHANNESBURG.
Les créations de Thebe Magugu
© PHOTOS : ANTHONY BILA ; DR
Les créations de Thebe Magugu
L'IMPRIMÉ ZÈBRE EST FAÇONNÉ AVEC UNE BOUE DONNÉE PAR UN GUÉRISSEUR. LA VESTE RÉVÈLE UN EXTRAIT DE LA CONSTITUTION DE L'AFRIQUE DU SUD POST-APARTHEID.
Qui sera le prochain Thebe ?
© PHOTOS : ANTHONY BILA ; DR
Qui sera le prochain Thebe ?
Le jury vient d'annoncer les demi-finalistes de la 7e édition du prix LVMH pour les jeunes créateurs de mode remis le 5 juin à Paris. Parmi eux, la Sud-Africaine Sindiso Khumalo, la marque iranienne Vaqar, l'Indien Kaushik Velendra ou le label argentin Nous Etudions. Preuve que ce Prix international s'ouvre de plus en plus aux talents du monde.

C'était comme un signe. Un de ceux qui se comprennent des années plus tard, quand la magie a opéré. Pour sa collection été 2018, Thebe Magugu a créé un sac-enveloppe, avec son nom dessus et les mots "Par avion" en bleu-blanc-rouge. Des couleurs hexagonales qui annonçaient - sans qu'il puisse alors l'imaginer - l'arrivée d'une bonne nouvelle venue de France. Ce fut l'annonce, en septembre dernier, qu'il était le lauréat du prestigieux Prix LVMH pour les jeunes créateurs. Thebe Magugu a alors 26 ans. Il est non seulement "le plus jeune de la sélection 2019", mais aussi le premier Africain à remporter le prix, comme l'a rappelé Delphine Arnault, la directrice générale adjointe de Louis Vuitton, à l'initiative du concours. Une consécration assortie d'un soutien financier de 300 000 euros et d'un mentorat d'un an assuré par les équipes de LVMH.
Le discours de ce jeune homme, né à Kimberley, en Afrique du Sud, a suscité l'admiration du jury : là où beaucoup rêveraient sans doute d'une autre vie - et peut-être de déménager dans une capitale de la mode -, Thebe Magugu a affirmé vouloir développer une marque internationale mais résolument africaine qui puisse offrir des opportunités sur son continent. "Parce que je veux que les gens changent enfin de regard sur l'Afrique, l'Afrique du Sud et la mode africaine", dit-il. L'engagement, c'est le maître-mot de sa création. Chacune de ses collections est un hommage aux femmes de son pays, à leur courage, à leur audace - et à leur sororité. En témoigne cet imprimé représentant une Noire et une Blanche qui se serrent dans les bras.

Un vestiaire engagé

L'illustratrice sud-africaine Phathu Nembilwi l'a dessiné pour lui, il en a fait une robe-manifeste. Féminicides, violences conjugales, sexisme : Thebe Magugu dénonce les affronts faits aux femmes. Dans sa collection de l'automne 2018, baptisée "Home Economics", les couleurs de ses robes et de ses jupes asymétriques, empruntées aux emballages des produits ménagers, des violets, des roses ou des jaunes chimiques, avaient une âpreté sulfurique, pour dire la causticité des paroles qu'on renvoie aux femmes quand elles osent s'affirmer. Mais associées à des coupes franches, des tailles appuyées, des petits corsets, il les transformait en amazones poétiques reprenant le pouvoir. La mort de Karabo Mokoena, assassinée par son petit ami, qui a secoué son pays en 2017 ; les Black Sash, un groupe de femmes qui, dès les années 50, ont lutté contre l'apartheid ; un extrait d' Une maison de poupée d'Ibsen ; les châles portés par les femmes de l'ethnie Tswana, dont est originaire sa grand-mère : tout inspire Thebe Magugu.
Cette sensibilité, il la tient d'une femme, justement. Forte, déterminée - et aimante. "Ma mère m'a inculqué l'idée que l'on peut être ce que l'on veut grâce au vêtement, passer d'un rôle à l'autre, être fragile et fort à la fois", raconte-t-il. Son plus fidèle soutien, c'est elle, Tiego Magugu. "Depuis que j'ai 8 ans, je dessine des femmes. Quand ma mère m'achetait des vêtements, je pouvais tout porter. Avec elle, je regardais Fashion TV, et elle m'a encouragé à poursuivre mes rêves." Au lycée, il est le rédacteur en chef de Little Black Book, un magazine qui chronique la vie de l'école. Il signe des éditoriaux de mode, photographie ses amis, leur crée des looks et les conseille pour s'habiller les jours "off" sans uniforme. S'il rêve de faire la Parsons School de New York ou la Central Saint Martins de Londres, c'est à la Lisof, la meilleure école d'arts appliqués d'Afrique du Sud, qu'il apprendra la mode, bien sûr, mais aussi la photo, le design et tout ce qui touche aux médias. Il fait des stages chez Woolworths, une grande enseigne multimarque basée au Cap. En 2016, il lâche tout pour voler de ses propres ailes et lancer son label. Son ancien patron, David West, revient le chercher pour participer à son programme de soutien aux jeunes créateurs locaux.
Propulsé sur le devant de la scène, il défile à la Fashion Week de Johannesburg, où il est repéré par un agent. La suite va très vite... Qu'a-t-il ressenti lors de l'annonce de sa victoire au prix LVMH ? Dans un café feutré de l'avenue Montaigne, à Paris, les yeux de Thebe Magugu s'embuent soudain. "Je sais d'où je viens", lâche-t-il : le township d'Ipopeng qui a inspiré sa nouvelle collection, la lutte d'une mère seule pour que son fils réussisse... La force de ce prix, c'est de rappeler combien le talent peut briser les frontières. Les obstacles, Thebe Magugu en rencontre encore quelques-uns. Le manque d'usines spécialisées, la mauvaise qualité des tissus importés, les problèmes de logistique... Avant-gardistes, certains de ses vêtements sont équipés de puces Verisium qui permettent de tracer leur parcours et fournissent jusqu'aux photos de ceux qui les ont façonnés. Les finitions de son tailleur, originaire du Malawi, ont paraît-il bluffé Bernard Arnault. Mais certains aspects de son développement doivent encore être consolidés ou résolus.

4 mars 2020

DÉBAT Nº 12 B1

Qu'est-ce qu'un Hikikomori ?

Un Hikikomori est une personne vivant enfermée chez elle et ne prenant plus part à la société. Ce phénomène est surtout observé au Japon où il concernerait plus d’un million de personnes. Les autorités locales s’inquiètent de l’augmentation et du sort des hikikomori.

“Hikikomori” signifie “se retirer, se retrancher à l’intérieur de soi même”. La définition officielle du gouvernement nippon est la suivante : un hikikomori est une personne ne s’étant pas rendue à l’école ou au travail pendant au moins six mois et n’ayant eu pendant cette période aucune réelle interaction sociale en dehors du cercle familial. Les hikikomoris ne montrent pas forcément d’autre trouble de la santé mentale et sont rarement suicidaires.
Cette situation peut être due à un départ à la retraite, à une maladie, à des problèmes économiques, de relations sociales, de pression familiale ou à un traumatisme. Pour le sociologue Teppei Sekimizu, la société japonaise à cela de particulier qu’elle met l’accent sur les règles communes et que la valeur d’un individu est basée sur sa capacité à se conformer aux règles de la vie en groupe. Les Hikikomoris sont ceux qui ne rentrent pas dans ce moule et qui s’isolent.
Quand on met un nom sur ce phénomène au début des années 1990 au Japon, cela concerne surtout des jeunes personnes, qui n’arrivent pas à trouver du travail. Mais depuis trente ans, le phénomène se généralise et on observe autant de seniors que de jeunes hikikomori. Parmi les plus de 40 ans, plus de la moitié sont isolés depuis plus de cinq ans et un peu moins de 20% le sont depuis plus de vingt ans. Certains vivent avec leurs parents qui ont parfois 80 ans, et d’autres vivent seules, jusqu’à devenir des "kodokushi", c’est à dire des personnes qui meurent seules, sans que personne ne s’en rende compte, parfois pendant plusieurs mois.

26 févr. 2020

Débat Nº11 B1

En postant un cliché d’elle en train d’allaiter, le mannequin grande taille Ashley Graham ne s’attendait sûrement pas à des réactions aussi virulentes. À l’origine de la colère des internautes ? Un geste particulièrement anodin…

Quand cessera-t-on de mettre la pression aux jeunes mamans ? Ce phénomène, baptisé "mom-shaming", qui consiste à culpabiliser une mère sur son physique ou sa façon d’élever ses enfants, se veut de plus en plus fréquent, notamment à l’heure des réseaux sociaux. Ashley Graham, qui vient de donner naissance à un petit Isaac, le 18 janvier dernier, vient d’en faire l’amère expérience. Hier, sur son compte Instagram, le célèbre mannequin plus size a publié un cliché d’elle qui a fait couler beaucoup d’encre. Sur cette photo, prise semble-t-il chez elle, on aperçoit Ashley Graham assise en tailleur sur son lit. Vêtue d’un soutien-gorge d’allaitement, elle donne le sein à son bébé tout en consultant son téléphone portable. "Dimanche multitâche", écrit-elle en légende. 

21 févr. 2020

SUJET Nº 10 B1

Poignardé à mort pour avoir doublé dans la file d'attente d'une station service

 Yahoo Actualités mer. 12 févr. 12:34 UTC+1 

15 févr. 2020

Sujet Nº 4 B2.2

Une application pour smartphone permet aux hommes de surveiller les femmes

"Partout dans le monde, les citoyens connaissent la galère de devoir prendre une journée pour n’importe quelle formalité, ne serait-ce que renouveler un passeport ou un permis de conduire… Mais pas en Arabie saoudite ! Avec l’application Absher, dites adieu à ce cauchemar ! 
Cette application révolutionnaire, si l'on en croit la publicité, ne facilite pourtant pas la vie de tout le monde. Pas celle des femmes, en tout cas : en Arabie saoudite, elles restent toute leur vie sous la tutelle d'un père, d'un mari ou d'un homme de leur famille – leurs "gardiens".
C'est spécialement pour eux que le gouvernement saoudien a créé l'application Absher, qui permet d'accéder à toutes sortes de services en ligne, mais aussi de contrôler les déplacements des personnes dont ils ont la charge. Ce système patriarcal en vigueur en Arabie saoudite s'appelle la wilaya, et c'est lui qu'ont fui Dua et Dalal, deux jeunes sœurs qui se sont confiées à "Envoyé spécial" en Turquie, où elles se sont réfugiées.
"On te contrôle avec la technologie"
Avec Absher, le "gardien" reçoit automatiquement une notification si sa femme ou sa fille demande un passeport, essaie de réserver un billet d’avion ou se présente à la douane d'un aéroport. "Là, comme on a passé la douane en Turquie, explique Dalal, sur l’Absher de notre père, c’est marqué 'Dalal en Turquie', 'Dua en Turquie'." "L’appli donne le contrôle de tout ce qui te concerne au portable de ton 'gardien', poursuit Dua. On te contrôle avec la technologie." 
Pour elles comme pour la plupart des Saoudiennes, la wilaya et Absher faisaient partie des choses normales... C'était avant un voyage en famille, où elles ont vu pour la première fois une femme au volant. Ce jour-là, elles ont réalisé que le reste du monde vivait autrement. Dua se souvient : "Dès qu’on croisait une femme au volant, je criais 'C’est une femme qui conduit !' Encore aujourd’hui, ici en Turquie, à chaque fois, quand je vois une fille qui conduit, je m’arrête pour la regarder, confie-t-elle, alors que c’est complètement normal."
Extrait de "Les fugitives", un reportage à voir dans "Envoyé spécial" le 13 février 2020.

14 févr. 2020

SUJET Nº 9 B1

Après des électrocutions par smartphone dans la baignoire, les recommandations de la DGCCRF
 Marine Le Breton,Le HuffPost mer. 12 févr. 12:03 UTC+1 

11 févr. 2020

SUJET Nº 8 B1

Haute-Garonne : Une étudiante soupçonnée de convoyer de la drogue depuis l’Espagne

TRAFIC Ses trajets dans une voiture banale ne risquaient pas d’attirer l’attention. Une jeune fille sans histoires de la banlieue de Toulouse est soupçonnée d’être une convoyeuse de drogue.
Un gendarme en opération. Illustration
Insoupçonnable, a priori. Une jeune fille de 20 ans, inconnue de la justice, a été interpellée la semaine dernière par les gendarmes de Villefranche-de-Lauragais, dans la Haute-Garonne, rapporte La Dépêche du Midi dans son édition du jour. Elle a rejoint en garde à vue deux suspects interpellés lundi soir à un péage d’autoroute près de Toulouse avec 28 kg d’herbe de cannabis​ dans leur voiture.
Les enquêteurs qui surveillent depuis plusieurs mois des allers-retours entre la Ville rose et l’Espagne, soupçonnent la jeune fille sans histoires, une bachelière qui occupe plusieurs emplois, de servir de convoyeuse de drogue au réseau.

1.000 euros le voyage

Toujours selon le quotidien régional, celle qui ne risquait pas d’attirer l’attention des forces de l’ordre a pu faire des trajets entre Figueras (Catalogne) et Toulouse, dans une voiture banale achetée à son nom par des complices, se contentant de la laisser sur des parkings, en Espagne pour le chargement, à Toulouse pour le déchargement. Un trajet qui lui aurait rapporté 1.000 euros à chaque voyage.
Laissée libre, la jeune fille doit être jugée lundi en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Toulouse, aux côtés de ses complices présumés.

3 févr. 2020

SUJET Nº 7 B1

Dix jours après ses critiques contre l'islam, la jeune Mila ne peut toujours pas retourner dans son lycée

 franceinfo avec AFP,Franceinfo sam. 1 févr. 13:55 UTC+1