29 nov. 2018

DÉBAT Nº6 NIVEAU BASIQUE 2


Toulouse: Il conteste l'addition et 

part avec la table du restaurant

DIFFEREND Un jeune homme a été interpellé lundi soir dans le centre de Toulouse. 
Mécontent de l’addition qu’il venait de payer dans un restaurant, il était parti avec une table 
de l'établissement…


Le différend tournait autour de l'addition au restaurant. Illustration.
Le différend tournait autour de l'addition au restaurant. Illustration. — R. Fluger / AP / Sipa

Lorsque les forces de l’ordre l’ont retrouvé, il se dirigeait vers le métro. Un homme de 22 ans a été interpellé lundi soir vers 23 heures dans le quartier des Carmes, au centre-ville de Toulouse. Il se trouvait en possession d’une table, qu’il venait de dérober dans un restaurant.
La cause de ce larcin insolite ? Le jeune homme s’était disputé avec le patron de l’établissement où il avait mangé avec des amis, au sujet de l’addition. Après avoir réglé la note à contrecœur, il a peut-être voulu se « rembourser », à sa façon.
Alertés par le restaurateur, les policiers de l’unité canine légère ont rapidement retrouvé le client indélicat. Inconnu de la justice, celui-ci a été entendu au commissariat central, avant d’être laissé libre.

DÉBAT Nº6 NIVEAU AVANCÉ

VIDEO. "Il faut se bouger vite" : victimes du réchauffement climatique, ils ont porté plainte contre l'Europe

Dix familles, principalement européennes, ont porté plainte en mai 2018 contre les institutions européennes pour "inaction climatique". Franceinfo a interrogé ces agriculteurs, hôteliers et gardes forestiers, dont l'action en justice marque une première. 
"Nous voyons des discours, mais où sont les actes ?" Alfredo Sendim, agriculteur depuis près de trente ans à Montemor-o-Novo (Portugal), ne cache plus sa colère. Depuis plusieurs années, sa coopérative agricole fait face à des périodes de sécheresse plus fréquentes, et bien plus intenses. Les pluies se font plus rares, les températures peuvent désormais atteindre 49°C au mois d'août et les arbres récemment plantés ne résistent plus.
En s'appuyant sur son exemple personnel, l'éleveur et cultivateur de 52 ans dénonce les ravages du réchauffement climatique, objet de la COP24, qui s'ouvre dimanche 2 décembre en Pologne. Et face au manque de réponse politique, Alfredo Sendim a décidé d'agir. Avec neuf autres familles, originaires du Portugal, de la Suède, de Roumanie ou du Kenya, l'agriculteur a porté plainte, jeudi 24 mai, contre le conseil et le parlement européens pour "inaction climatique". Leur projet, le People's Climate Case, est une première à l'échelle de l'Europe et leur plainte a été jugée recevable en août par la Cour de justice de l'Union européenne, relève Le Monde.

"J'ai perdu toutes mes terres"

Tous s'estiment directement victimes du réchauffement climatique. La famille de Maurice Feschet, 72 ans, cultive de la lavande dans la Drôme depuis cinq générations. Mais, pour la première fois, le fils de Maurice Feschet, Renaud, a dû développer une nouvelle activité – l'élevage de poules en plein air – pour subvenir à ses besoins. Du fait de conditions climatiques plus difficiles, leurs revenus liés à la lavande ont baissé de plus de moitié depuis 2010. 
En 2010, on faisait 50 tonnes de fleurs de lavandin. A l'heure actuelle, on a beaucoup de mal à faire 20 tonnes. Il fait chaud à 30°C en mai, et arrivé en juillet, on n'a plus d'eau pour arroser.
Maurice Feschet, cultivateur de lavande à la retraite à franceinfo
Giorgio Elter, cultivateur à 1 800 m d'altitude dans les Alpes italiennes, dit avoir perdu "l'intégralité" de sa production de fraises et de framboises. En cause ? La fonte rapide des glaces dans les Alpes depuis maintenant dix ans. "Pour nous, c'est la vie, c'est la réserve de l'eau douce, pour l'activité humaine et l'agriculture, s'inquiète Giorgio Elter. On pourrait les perdre complètement au cours des 50 prochaines années." Les rennes élevés en Suède par Martina Fgällberg peinent désormais à se nourrir, en raison d'hivers plus chauds. "Ils n'ont plus accès au lichen de la terre, et doivent manger celui des arbres à la place, regrette-t-elle. Mais il n'y en a pas assez pour tous."
Armando Carvalho, garde forestier portugais, a "perdu toutes [ses] terres" en octobre 2017, brûlées par un incendie. A plus de 2 000 km de là, les terres de Maike et Michael Recktenwald, installés sur l'île allemande de Langeoog, en mer du Nord, sont elles aussi menacées. "La marée est plus haute, et l’eau s’approche des dunes, constate Michael Recktenwald. Quand elle passera à travers, nous n’aurons plus d’eau potable sur notre île."

"L'Europe peut faire beaucoup plus"

Gérants d'un hôtel écologique, ils sont parmi les premiers à avoir rejoint le projet du People's Climate Case. Témoins de l'érosion des dunes de Langeoog, ils pourraient être contraints de quitter l'île d'ici vingt à trente ans. Ils en sont convaincus : l'Europe doit faire plus, et plus vite, pour garantir leur protection et celle de l'ensemble des Européens face aux dangers des dérèglements climatiques. "Elle doit prendre soin de la santé des gens, et s’assurer qu’ils peuvent vivre où ils le souhaitent", insiste Michael Recktenwald. 
À l'heure actuelle, l'UE s'est engagée à réduire d'au moins 40% ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030, par rapport au niveau d'émissions de 1990. Pour les plaignants, un tel objectif porte atteinte à leur droit fondamental à la vie, à la santé, à l'activité et à la propriété, rappelle Le Monde"Ce niveau est sans ambition et ne protégera pas mes clients, défend Roda Verheyen, l'une des avocates du People's Climate Case. Nous demandons au moins 50 à 60% de réduction des émissions d'ici à 2030." 
Pour moi, le réchauffement climatique porte déjà atteinte aux droits de l'homme. Si cela est reconnu, tout acte, toute loi européenne proposant un niveau de protection climatique trop bas, pourra être examiné par la justice européenne.
Roda Verheyen, avocate du People's Climate Case à franceinfo
Les plaignants espèrent qu'avec leur action, les institutions européennes n'auront d'autre choix que d'agir vite. "Un 0,5°C en plus peut faire la différence entre un lieu vert et un endroit désertique", assure avec conviction Alfredo Sendim. Si rien ne change, "dans dix ans, notre terrain pourra se transformer en désert, sans rien", alerte-t-il. "Je pense que le réchauffement climatique va toucher la planète entière, abonde Maurice Feschet. Et c’est pour cela qu’il faut se bouger vite."

26 nov. 2018

DÉBAT Nº6 NIVEAU INTERMÉDIAIRE

DÉBAT Nº5 NIVEAU BASIQUE


Carburant : des stations-service municipales pour lutter
contre l'abandon des campagnes

Par Anthony Cortes Publié le 20/11/2018 à 16:51

Afin de faciliter la vie de leurs administrés, parfois obligés de faire plusieurs dizaines de kilomètres en voiture pour se rendre sur leur lieu de travail, des petites communes ont fait le choix d'ouvrir leurs propres stations-service municipales. Un service public du carburant pour enrayer la désertification des campagnes.
Parmi les rangs des gilets jaunes en lutte contre la hausse des prix du carburant, de nombreux ruraux. Eux qui sont contraints de parcourir plusieurs dizaines de kilomètres chaque jour pour aller travailler mais aussi pour faire leurs courses ou encore déposer leurs enfants à l'école, subissent de plein fouet la décision du gouvernement d'augmenter les taxes sur l'essence et le diesel. Laquelle s'ajoute à un autre handicap pour ces populations : l'éloignement croissant des stations-service, du fait la diminution spectaculaire de leur nombre ces dernières décennies. Il n'y en avait ainsi plus que 11.000 commerces en France en 2017, contre plus de 41.000 en 1980…
Rien que pour pouvoir faire leur plein de carburant, les habitants des campagnes doivent donc enchaîner les kilomètres… et dépenser toujours plus d'argent. Face à cette situation, une poignée de maires ont décidé de réagir en ouvrant des stations-service municipales. Un "service public" d'un nouveau genre, font valoir ces élus, destiné à soutenir le pouvoir d'achat de leurs administrés et permettre le désenclavement de leurs territoires.

DÉBAT NIVEAU AVANCÉ Nº5

- MaxPPP
Fiscalité

Comment les supermarchés se font rembourser leurs dons d'invendus… par l'Etat

Par Emmanuel Lévy Publié le 23/11/2018 

Pas moins de 40% des 930 millions d'euros de déduction fiscale au titre du mécénat finissent dans les poches des grandes enseignes, les Leclerc, Carrefour, Casino et Auchan. Telle est la contrepartie de leurs dons.
«Nous distribuons l'équivalent de 350 millions d'euros de nourriture avec seulement 20 millions d'euros de frais de fonctionnement. C'est le système le plus performant.» L'argument de Jacques Bailet, patron national des Banques alimentaires, est sans appel. C'est d'ailleurs fort de ce constat qu'il a écrit aux députés mi-octobre. Touché, coulé. L'amendement de Joël Giraud, le rapporteur général du budget (LREM), qui plafonnait à 10 millions d'euros le crédit d'impôt des entreprises au titre du mécénat, pour freiner l'explosion de cette niche, a été abandonné.
Car c'est l'une des révélations du rapport de la Cour des comptes sur le mécénat : le gros de l'enveloppe est capté par la grande distribution. Pas moins de 40 % des 930 millions d'euros de déduction fiscale finissent dans les poches des grandes enseignes, les Leclerc, Carrefour, Casino et Auchan. Telle est la contrepartie de leurs dons. Si la générosité est souvent mise en avant dans leur communication, ces centaines de millions d'euros sont, eux, passés sous silence. Bref, ils donnent, mais c'est in fine l'Etat qui paie. Et les chiffres donnent le tournis : des dizaines de milliers de tonnes de nourriture, l'équivalent de 150 millions de repas. Rien de nouveau pourtant dans cette économie du don. Cela fait des dizaines d'années que la ramasse des organismes humanitaires, Restos du cœur, Secours catholique et Banques alimentaires, fait le tour des hypers.

QUELLE AUBAINE !

Mais, depuis la loi antigaspillage de 2015, le système s'est profondément modifié, organisé. En interdisant la destruction de la nourriture pour les surfaces de vente de plus de 400 m2, en obligeant celles-ci à contracter avec une association, le législateur a placé l'Etat comme acheteur en dernier ressort. Une aubaine pour la grande distribution qui a fortement augmenté ses volumes de dons : + 25 % entre 2015 et 2016. «J'ai fait une économie de 300 000 €», témoigne Thomas Pocher, patron du Leclerc de Templeuve (Nord),...

19 nov. 2018

DÉBAT NIVEAU BASIQUE 2

Dubaï : les policiers essayent une moto volante

La police de la première ville des Emirats arabes unis a
testé l'Hoverbike S3, une moto qui vole 
grâce à plusieurs drônes.
VIDÉO - Dubaï : les policiers essayent une moto volante
Martin Planques 
Martin Planques
Une police chevauchant des drones ? Cette image futuriste est sur le point de devenir réelle. Les forces de l'ordre de Dubaï testent la dernière version d'une sorte de moto volante, l’Hoverbike S3.
Un prototype avait été présenté en 2017 comme le note BFM TV. Les policiers de la première ville des Émirats arabes unis ont commencé à apprivoiser cette moto volante qui est montée sur plusieurs drones et qui est capable de voler à cinq mètres du sol. Elle pèse 114 kg et peut voler jusqu’à 100km/h pendant 25 minutes. Elle est destinée à être utilisée pour des interventions rapides.

La police de Dubaï possède les droits exclusifs sur l’achat de ces Hoverbike S3 selon CNN. Joseph Ségura-Conn patron d’Hoversurf a expliqué au média américain : "Ils nous feront savoir dans les mois à venir s’ils veulent plus d’engins. Si ils en veulent 30 ou 40, nous pourrons les fournir". Chacun de ces véhicules du futur coûte 150.000 dollars.

15 nov. 2018

DÉBAT Nº4 NIVEAU INTERMÉDIAIRE


Oise: Pour échapper aux gendarmes,

ils se cachent dans une gendarmerie

FAITS DIVERS Deux individus ont été interpellés après avoir tenté de se soustraire à un contrôle routier près de Compiègne…


Illustration d'une voiture de gendarmerie.
Illustration d'une voiture de gendarmerie. — C. Allain / APEI / 20 Minutes

Mauvais karma. Lundi, un automobiliste et son passager ont été interpellés après avoir refusé de se soumettre à un contrôle routier de la gendarmerie près de Compiègne, dans l’Oise, selon Le Parisien.
Lundi, en fin d’après midi, des effectifs de la gendarmerie de l’Oise procédaient à des contrôles routiers, rue de Provence, à Compiègne. Un véhicule que les militaires avaient décidé d’arrêter ne s’est pas soumis à leurs injonctions et a pris la fuite avec à son bord deux personnes.

Ils sautent le mur et atterrissent dans la gendarmerie

Le conducteur a pris la direction de Lacroix-Saint-Ouen. Une fois arrivés dans le village, les individus ont abandonné leur voiture et poursuivi leur fuite à pieds. Pour éviter l’interpellation, ils ont cherché à se dissimuler dans un bâtiment dont ils ont escaladé le mur d’enceinte, haut de deux mètres expliquent nos confrères.
Sauf qu’ils auraient dû y regarder à deux fois avant de choisir cet endroit. Il s’agissait en effet de la gendarmerie de la commune. Ils se sont donc littéralement jetés dans la gueule du loup. Les occupants de la caserne se sont chargés d’interpeller les deux individus. Le chauffeur, qui n’était plus titulaire du permis de conduire, a terminé en garde à vue.

11 nov. 2018

DÉBAT Nº3 NIVEAU AVANCÉ

Pour commémorer l'armistice du 11 novembre 1918 et réfléchir sur les conséquences de la guerre pour la cause des femmes :

http://www.rfi.fr/emission/20180731-evolution-place-femme-14-18


5 nov. 2018

DÉBAT Nº 4 NIVEAU INTERMÉDIAIRE


Halloween ! Les origines et les pays où on la fête.

Halloween ! Les origines et les pays où on la fête.

Sans vouloir trop axer sur l’historique de cette fête, il est tout de même intéressant de faire un bref retour quelques siècles auparavant.
Le terme Halloween vient de l’expression anglaise ‘All Hallows Eve‘qui signifie ‘La veille de tous les Saints‘. Son apparition remonte à il y a plus de 2500 ans dans la culture celtique et gauloise sous le nom de la fête de Samain. En gaélique, Samain signifie ‘Novembre‘, donc la fin de l’été et des moissons et l’arrivée de la période sombre. D’où également les couleurs officielles de la fête, le noir pour la noirceur et l’orange pour les moissons. En Irlande, en Grande-Bretage et dans le nord-ouest de la Gaulle, l’année s’achevait à la fin d’octobre lors d’un soir de pleine lune. La  grande fête de Samain était alors organisée pour souligner ce moment. Sa célébration permettait d’accueillir la nouvelle année pendant laquelle une brèche s’ouvrait entre les vivants et les morts. Cette fête était destinée à créer une passerelle entre ces deux mondes. Pour apaiser les esprits et montrer la prospérité de la maison, les habitants laissaient de la nourriture à l’entrée. D’où peut-être le fait de donner des aliments aujourd’hui. Ils se costumaient en personnages effrayants pour ne pas se faire reconnaître par ces derniers. Au fil des siècles, les enfants ont commencé à se déguiser en fantômes pour imiter les esprits et allaient de porte en porte pour demander des bonbons, remplaçant de la sorte, le caractère initial du port du costume qui servait plutôt à les effrayer.
Halloween s’est épanouie en Amérique du Nord
L’exportation de cette coutume en Amérique du Nord s’est faite seulement au 19e siècle lors de la grande famine de la pomme de terre en Irlande. Les Irlandais immigrèrent alors aux États-Unis et amenèrent avec eux contes et légendes. L’utilisation de la citrouille éclairée à l’Halloween fait partie de l’une de ces légendes, celle de Jack O’ Lantern.  On raconte qu’un homme ivrogne et avare, du nom de Jack, avait osé défier le diable en lui jouant des farces. Lorsqu’il décéda le 31 octobre, les portes du paradis lui furent fermées et celles de l’enfer également. Il fut condamné à errer éternellement entre ces deux mondes n’ayant qu’une simple lanterne pour s’éclairer. Cette lanterne était un navet creusé avec une bougie en son centre.
La fête d’Halloween au Québec s’est développée davantage dans les années 1970. Par commodité, le navet fut remplacé en Amérique du Nord par la citrouille qui est plus grosse et facile à vider. Des enfants se déguisent désormais en personnages de toute sorte et courent d’une maison à une autre pour collecter des friandises. La fête d’Halloween est bien ancrée dans notre culture. Les gens qui désirent participer à cette fête en offrant des bonbons aux enfants décorent l’extérieur de leur maison. 
L’Halloween au Québec fait désormais partie des festivités. Les vieilles légendes ne sont plus que des histoires anciennes. Elle est devenue un moment pour s’amuser et faire la fête. Mais il n’y a pas que les enfants qui participent à cette célébration. Les adultes ont aussi leur soirée d’épouvante. Des bals costumés et des soirées sont organisés un peu partout au Québec.