22 avr. 2015

Les langues étrangères: un plus ou sans importance pour un politicien?

Le Pen à New York : « Je ne parle pas anglais, moi. Je suis française ! »

Le Monde | • Mis à jour le


Pivoine 22/04/2015 - 15h41
Une bêtise de plus à inscrire dans son bêtisier ! Que l'on ne sache pas parler une langue étrangère, c'est dommage, mais de là à s'en vanter !

Pascal 22/04/2015 - 14h37
Rappelons quand même quelques éléments de base : le français est langue officielle de l'ONU (avec l'anglais), et de la plupart des organisations internationales. Si l'anglais est la langue de travail de certaines entreprises par pure commodité, doit-on également renoncer à notre langue dans le domaine politique et culturel ?

ricardo uztarroz 22/04/2015 - 14h24
Se cantonner à parler une seule langue reflète une étroitesse d'esprit. Le plurilinguisme est un atout. Il aide à comprendre la complexité du fait que chaque langue a son propre génie.On peut être polyglotte et être patriote, on ne peut parler qu'une seule langue et être traître à sa patrie.Le problème des anglophones, c'est que l'anglais étant la langue dominante, cela ne les incite pas à apprendre d'autres idiomes ce qui avec le temps conduit à un repli sur soi et à se priver d'une jouisssance

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FRANCK ERNOULD 22/04/2015 - 14h24
La beauferie dans toute sa splendeur... Et ça a du succès dans notre "petit" pays.

P E SANTAMARIA 22/04/2015 - 13h43
L'anglais est OBLIGATOIRE pour survivre

GerardF 22/04/2015 - 12h54
Marine le Pen fait simplement partie de cette majorité grandissante qui ne voit aucun mal à se déclarer chauvin, bigot et ignorant. Et pas seulement en France. C'est à la mode dans les politiques des extrêmes, de gauche ou de droite. Comme la Tea Party aux USA et Syriza en Grèce, C'est un contre-élitisme qui nourrit bien les masses.

10 commentaires:

  1. Voyons voire... Pourquoi faudrait-il qu'elle change sa langue maternelle pour l'anglais, bien qu'elle soit une star invitée par le Times et à New York?
    Ce soir-là elle était une "french torche"!, selon la caricature qui me fait encore rire aux éclats. Là-voilà, elle est géniale!: http://www.bafoil-illustrations.com/2015/04/22/marine-le-pen-invit%C3%A9e-%C3%A0-new-york-par-le-times/

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  2. D’après moi parler des langues étrangères est toujours un plus pour n’importe qui, mais il l’est spécialement important pour un politicien qui, pour raisons professionnelles, peut se voir obligé à représenter son pays ou peuple devant des institutions et organisations internationales.

    En réalité, on peut dire que savoir s’exprimer correctement dans une langue différente dont un politicien y parle n’est pas seulement un plus, sino qu’il s’agit plutôt d’une vraie obligation, et encore plus dans les cas des hommes et femmes politiques européens, comme Le Pen, surtout quand aujourd’hui dans toutes les écoles de l’UE les enfants doivent étudier, au moins, une langue étrangère, normalement l’anglais.

    En outre, pour ceux qui veulent se dédier à la politique cette obligation elle est, aussi, une nécessité puisque ainsi ils pourront comprendre mieux et participer aux conversations de ses homologues étrangères.

    Je crois finalement que c’est un signal de politesse et de respect d’essayer de parler la langue du pays qu’on visite, encore plus quand, comme dans ce cas, il s’agit de celle avec un plus grand nombre de parlants du monde.

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    1. Ah ! Monsieur Dumas! Ne vous inquiétez pas! Quand un politicien doit « représenter son pays à l’étranger » il y a toujours des interprètes!
      Zut! L’anglais, la langue la plus parlée dans le monde entier?!? Mince alors!
      Madame Le Pen parle chinois, cher Dumas, toujours et n’importe où: elle est bête comme ses pieds.

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  3. Je suis tout à fait d'accord avec l'opinion de Dumas. Il devrait être obligatoire qu'un politicien parle plusieurs langues, et pas seulement la sienne. Dans le cas du anglais, je crois que c'est particulièrement indispensable pour un politicien. S'il ou elle représente un pays, il ou elle devrait être capable de se communiquer avec des présidents d'autres pays aussi. Je ne suis pas pour l'anglais ou pour la culture anglophone mais, on doit reconnaître qu'aujourd'hui l'anglais est une langue indispensable pour pouvoir se communiquer au niveau international. S'il était le chinois, je penserais la même chose du chinois. Et ce que Jean Jaurès dit qu'il y a toujours des interprètes, ça ne justifie rien. Si un politicien va parler avec un autre politicien ou président internationaux et doit être toujours suivi d'un interprète... ce n'est pas très "professionnel". En plus, un politicien doit savoir, dans l'idéal, ce qu'une autre personne dit, "dans la langue originel", car avec les traductions des fois on perd beaucoup d'information. Indépendamment de si l’interprète soit très bon ou pas.

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    1. Buenos Aires, septembre de 2013. Madame Botella, la maire de Madrid, est la risée du monde entier en parlant un anglais calamiteux pour vanter les mérites touristiques de Madrid devant le Comité International Olympique (CIO)!!!!!!
      Vous vous en souvenez de son mondialement fameux «A relaxing cup of café con leche in Plaza Mayor»? Et celle-ci est seulement une phrase de son discours désastreux!
      Alors, j’insiste : la profession de TRADUCTEUR/D’INTERPRÈTE est là pour quelque chose! Surtout quand la manque de formation en langues étrangères (en anglais, en cette occasion-là) des dirigeants politiques est TRÈSSSSSSS évidente, mon Dieu!

      Zut, Hardy! Avec les taux de chômage actuels, ne voudrez-vous pas que même les interprètes peinent à trouver un bon travail comme celui de traduire les politiciens médiocres que nous ne méritons pas, voire, Madame Botella à Madrid ou Madame Le Pen à Paris? Mince!!

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  4. Être polyglotte est un signe de culture, d’intelligence et d’ouverture vers le monde entier. Ceux qui parlent plusieurs langues ont de l’avantage sur les outres. Ce n’est pas une question d’être fidèle à la Patrie, comme quelques-uns assurent. Comme citoyen, j’exige que mes représentants dehors de mon pays puissent s’exprimer avec la certitude qu’ils dominent les langues universelles. C’est vrai que le français c’est aussi une langue officiel à la ONU, et que l’espagnol est une des langues les plus parlées, mais mesdames et messieurs, il faut ouvrir les frontières, et je ne me réfère pas aux frontières géographiques, sinon aux mentales.
    Mais, ce qui m’étonne le plus, c’est qu’encore on existe des gens incultes, qui, en plus, sont capables de se vanter de ses bêtises. Et, encore pire, qu’il y ait des adeptes, mal nommés « patriotiques », qui cachent sa propre inculture avec la défense de la patrie et de sa langue.
    Ce qui démontre la politesse et le savoir-faire des citoyens, et surtout des hommes et femmes politiques, c’est la versatilité et sa capacité de s’adapter aux situations : la connaissance des langues étrangères devrait être une exigence des citoyens vers nôtres représentants.
    C’est qui est sûr, c’est que la connerie ne connaisse pas des frontières : ce pathétique image de Marine Le Pen, pourrait parfaitement arriver au Gouvernement Espagnol.

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  5. Un sujet polémique !
    A mon avis, actuellement avec la globalisation, les nouvelles technologies, la vitesse de médias….nous sommes obligés à parler plus d’une langue si nous voulons faire partie de la société actuelle et ne pas nous rester derrière.
    Évidemment on peut discuter si l’anglais devrait être la langue officielle ou non, mais soit quelle soit celle-ci, n’est pas le moment approprié pour le discuter.
    Seulement des esprits fermées dans soi mêmes peuvent réagir de cette façon, en plus dans un pays où l’anglais constitue la langue officielle, bien que n’on puisse pas attendre des réponses correctes d’un parti politique extrémiste comme celui-ci.
    Il y avait (il est mort) un philosophe espagnol, Aranguren, qui dit :
    « La culture est une question d’additions pas de soustractions ».
    Par ailleurs on peut appliquer la même phrase aux anglais puisqu’ils vont se rester derrière dans l’apprentissage des langues étant donné qu’ils ne réalisent pas chacun effort pour apprendre une langue différente à la leur. À long terme ils auront des conséquences.

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  6. Après avoir lu les deux dernières opinions, celles de M. Depardieu et de M. Moustaki, j’avais envie de vous avouer, tout d’abord, qu’avec mes interventions précédentes je voulais semer la zizanie dans notre débat, un débat avec un grand sujet, toujours d’actualité, comme celui-ci: «Les langues étrangères: un plus ou sans importance pour un politicien?».
    Las langues étrangères sont un plus pour toutes les personnes, comme affirme M. Dumas, quel que soit son métier, politiciens ou pas.
    J’ai beaucoup aimé l’exposé de M. Depardieu quand à l’importance d’être polyglotte car maîtriser plusieurs langues constitue une réelle valeur ajoutée malgré que, parfois, apprendre seulement l’anglais ne suffit pas. En effet, dans le monde des affaires, par exemple, si vous voulez atteindre des clients en Allemagne ou en France, il est infiniment plus pratique de parler leur langue.
    J’ai aussi trouvé assez juste l’exposition de M. Moustaki et la belle citation à propos de « la culture » comme « une question d’additions pas de soustractions » a été très bien choisie.
    Finalement, c’est vrai qu’on a adopté l’anglais comme la lingua franca de l’Europe, cependant de manière non officielle.
    La dominance de "la langue de Shakespeare" m’enquiquine car je suis pour faire rayonner la culture française et, donc, pour l’utilisation de "la langue de Voltaire" dans le monde.
    Dites-moi « fou », si vous voulez, mais je suis un homme d’idées et voilà ma propre pensée:
    «Les progrès de l'humanité se mesurent aux concessions que la folie des sages fait à la sagesse des fous».

    Cordialement,
    J.Jaurès

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  7. Personnellement, je pense que connaître une langue étrangère est un signe de culture et d’ouverture mentale. À travers la langue on peut connaître aussi la culture du pays en question et évidemment, si on visite ce pays, on appréciera mieux tout et l’expérience sera plus gratifiante. Or, c’est complètement impossible de dominer toutes les langues, même pas les plus parlées et on serait très bête si on ne reconnaissait pas la prédominance actuelle de l’anglais. Cela ne signifie pas que l’anglais soit meilleur ou pire que les autres langues Et on ne va pas être plus ou moins fidèle à leur propre identité pour le parler.

    Dans le cas des politiciens, le fait de connaître l’anglais, c’est évidemment un plus, mais si on ne le connaît pas ou ne le maîtrise pas, c’est mieux d’utiliser un interprète que de se couvrir de ridicule.

    En conclusion, c’est un fait que la langue plus utile de nos jours, c’est l’anglais, comme auparavant le fut le français et peut-être, à l’avenir une autre langue le remplacera, mais maintenant c’est comme ça et on ne peut pas nier la réalité ni l’utilité de l’anglais.

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  8. Bon, que peux je dire?
    Bien sûr, il est insolite qu' un politicien, peu m' importe qu' il ou elle soit, de gauche, de droite ou du centre, se vanter de cette façon de ne pas parler en anglais ou en autre langue parce qu' il ou elle est d' un pays, c' est ce que j' appelle "patriotisme de pacotille".
    De nos jours nous habitons dans une monde globalisé, par conséquent savoir et entendre autres langues n' est pas forcement une obligation, plutôt c' est une capacité d' adaptabilité à la globalisation et définitivement une forme de nous enrichir culturellement, intellectuellement et surtout personellement.
    En voyant la situation actuelle des politiciens, nous espérons que ceux-ci prennent bonne note dont il ne faut pas faire et à qui ne pas se ressembler.

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