http://www.francetvinfo.fr/economie/entreprises/travail-le-dimanche/travail-dominical-coup-d-arret-pour-les-accords-de-l-enseigne-fnac_1278389.html
À peine signé, l'accord est déjà mort-né. La Fnac est divisée entre deux camps syndicaux : ceux qui acceptent le travail le dimanche comme la CFDT ou la CFTC, et ceux qui s'y opposent et bloquent tout accord, comme la CGT et FO. Les salariés que France 2 a rencontrés sont tout autant partagés que leurs représentants.
Pas question de renoncer à certains grands principes
La direction pensait avoir suffisamment proposé de contreparties pour convaincre. À Paris et dans les zones touristiques, le texte fixait 12 dimanches par an payés triple, les 40 autres dimanches de l'année payés double. Le travail dominical était prévu sur la base du volontariat, avec des frais de garde d'enfants et de taxi pris en charge par l'entreprise. Mais aucun recours compensateur n'était prévu. Pour les syndicats opposés à l'accord, il n'était pas question de renoncer à certains grands principes. La Fnac n'est pas une exception. Dans de nombreux magasins parisiens, les négociations ont échoué.
Question compliquée à répondre… D’un côté, en tant que consommatrice, je dois reconnaître que parfois je suis allée faire des courses en dimanche car les magasins étaient ouverts. Je m’en suis, donc, profité (bien que les biens achetés aient toujours été de première nécessité).
RépondreSupprimerD’un autre côté, en tant que soeur d’une employée du commerce (et en conséquence, affectée pour le travail dominical), je comprends et respect profondément ses arguments contre l’ouverture des magasins en dimanche, sa lutte pour défendre son droit au repos et surtout sa colère envers les consommateurs du dimanche (comme moi), dont elle critique le manque de scrupules et notamment d’empathie pour les travailleurs, et lesquels elle rend responsables de la cupidité des employeurs, qui voient dans l’ouverture du dimanche leur poule aux oeufs d’or.
Or, de mon point de vue le cas de FNAC en France semble tout à fait différent. Lorsque la question se pose sur la base du volontariat, je n’arrive pas à comprendre les raisons pour lesquelles certains syndicats s’y opposent d’une façon tellement radicale, en bloquant tout accord. Si les salariés ont la liberté de choisir, il s’agit d’une bonne opportunité d’augmenter leur pouvoir d’achat pour ceux qui en ont besoin.
Cependant, peut-on compter sur cette liberté de choix ? est-elle vraiment garantie ? Si une telle mesure était mise en place en Espagne, je suis convaincue qu’il y aurait des employés qui décideraient de travailler en dimanche, par crainte de représailles des entrepreneurs. C’est ce qu’il faut éviter à tout prix.
En général je suis contre le travail dominical bien que je puisse comprendre qu'il y ait des salariés et des entreprises qui soient pour. Par contre, à mon avis, qui s'emportent des plus avantages sont les grands magasins.
RépondreSupprimerIl y a des arguments pour lesquels je pourrais justifier le travail dominical:
Création des emplois et augmentation des salaires.
Je suis d'accord avec ce qu'on dit dans le reportage en France: On donne une paye triple 12 dimanches/an et le reste des dimanches on donne une paye double. Travailler un jour férié n'est pas la même chose que travailler un jour ouvrable. En France selon un journal français le travail dominical pourrait se traduire par la création de 34000 à 102000 emplois.
Des arguments contre:
La santé, le repos, la famille, le temps dédié à nous-mêmes de plus en plus nécessaires dans la société actuelle.
Mon avis: En général CONTRE encore qu'on doive évaluer dans chaque situation particulière les circonstances de chaque personne.
Mais en pensant à tous les salariés avec des dificultés économiques afin de pouvoir vivre en dignité: POUR
Pourquoi c’est nécessaire ouvrir les dimanches ?
RépondreSupprimerBeaucoup de monde va me répondre que grâce à l’ouverture dominical des magasins ils peuvent faire leurs achats car ils sont très occupes pendant toute la semaine.
Cette réponse ne me convainc pas. Les magasins sont ouverts de lundi à samedi, de neuf heure du matin jusqu'à neuf heure du soir, aujourd’hui faire les achats par internet sont dans le vent. Tu peux faire tes courses par internet et après tu peux aller au magasin à les chercher ou par contre ils peuvent te les emporter chez toi. Véritablement, nous avons seulement le dimanche pour aller au magasin.
Je pense que c’est toute une stratégie pour faire nous croire que nous avons besoin de ce jour pour acheter, en plus il y a le danger de convertir l’aller faire les courses dans un loisir.
Je crois que quand un magasin ou une entreprise pensent à ouvrir le dimanche, ils ne pensent pas aux consommateurs ou aux travailleurs. Ils pensent seulement à leurs revenus.
Pasteur écrit:
RépondreSupprimerC'est difficile à se prononcer pour ou contre le travail dominical.Les deux positions ont des avantages et des inconvénients.Un sondage Odoxa publié par le Parisien montre que plus de deux tiers des français sont favorables à l'ouverture mais si ne sont pas eux-mêmes qui travaillent.Égoïsme?
On peut considérer:
Les avantages
L'ouverture des magasins facilite aux consommateurs réaliser leurs achats, quelques personnes, en sortant le dimanche du magasin Zara, ont donné leur opinion, elles considèrent que c'est pratique et elles sont satisfaites.
L'ouverture est aussi bonne pour les salariés qui ont besoin d'argent parce qu'ils peuvent ajouter à son salaire des heures supplementaires.
Les inconvénients
L'ouverture dominicale réduit aux salariés le droit de jouir ce jour en famille, de se reposer ou de prendre des loisirs.
À mon avis la position de la direction des grands magasins comme la FNAC devrait été écoutée par les syndicats et discutée ensemble.C'est vrai qu'il y a des intérêts économiques et que les magasins cherchent plus de rentabilité mais le fait que le travail dominical soit volontaire et qu'il ne soit pas une imposition facilite l'accord. En plus avoir des frais de taxi et de garde d'enfants et que 12 dimanches par an seront payés triple et les 40 dimanches qui restent seront payés double semblent des bonnes contreparties.
Chers sympathisants de http://lesthemespolemiques.blogspot.com.es/2016/01/pour-ou-contre-le-travail-dominical.html,
RépondreSupprimerIl y a longtemps que je suis opposé au travail le dimanche parce que je sais, en chair et en os, ce que suppose travailler chaque week-end, samedi et dimanche, depuis l’aube et jusqu’au soir : étant étudiant, depuis mes seize ans et jusqu’à l’Université, j’ai toujours travaillé. J’étais employé dans une boulangerie-pâtisserie avec des horaires épuisants, et dès lors, je sais qu’est-ce que signifie travailler avec une chaleur étouffante et une humidité assez élevé.
À mon avis, les lois favorisent aujourd’hui les grandes entreprises et menacent l’existence des petits commerces traditionnels.
Seulement les grands établissements ouvrent, en général, le dimanche tandis que les petits magasins restent fermés à la ville touristique où j’habite.
Sous prétexte du « Dieu Tourisme Tout Puissant » on a permis que les magasins ouvrent ses portes le dimanche. Quelle sottise !, à mon avis. Une semaine à sept jours, donc, de lundi à samedi il y a assez de temps pour s’autoprogrammer les propres besoins acheteurs.
Plus encore, j’ose inviter tout le monde, touristes et résidents, à rester indifférent devant la réclame savamment entretenue du magasinage, bordel !
Étant donné que je suis attachée ou dimanche comme jour de repos, je consacre mon être à la détente familiale et amicale avec les plus proches, le DIMANCHE !!!
Normalement mon portefeuille ne s’ouvre que pour payer l’entrée à quelque spectacle édifiant : de théâtre, de cinéma, de ballet, de cirque, de concert, de danse, de gala, de music-hall, de strip-tease, de variétés…
Vous en serez d’accord, spectacles et musées, sont plus enrichissants pour tutti quanti que courir les magasins! Eh, bien ! Ouvrez les yeux, messieurs, mesdames, l’spectacle du dimanche est en train de commencer ! Profitez bien de cette journée. Et souvenez-vous, au cas où vous auriez un PDG sectaire et intransigeant : « (…) le septième jour (…) il se reposa (…) ».
(Genèse 2 :3)
Très cordialement,
J.J.