1 oct. 2014

Indépendance, quel sens? Pour ou contre?

La relance du séparatisme en Europe?
L'Union Européenne pourrait aisément s'appuyer sur l'Écosse pour contrer le souverainisme britannique. Toutefois, beaucoup de pays européens craignent de voir se ranimer à cette occasion les mouvements séparatistes qui les déchirent de l'intérieur.
En France même, certains indépendantistes pourraient être tentés de s'inspirer du cas écossais, comme le montre cette caricature de propagande séparatiste bretonne.
En France même, certains indépendantistes pourraient être tentés de s'inspirer du cas écossais, comme le montre cette caricature de propagande séparatiste bretonne.
Ainsi de l'Espagne, dont les séparatistes basques et catalans observent avec beaucoup d'attention le référendum écossais, n'hésitant pas à exiger le même. Ainsi également de la Belgique, de l'Italie, de la Roumanie, de Chypre ou de plusieurs pays candidats comme la Serbie, l'Ukraine ou la Turquie.
En fin de compte, le résultat du référendum en dira long sur l'efficacité - ou non - de la politique de décentralisation, qui vise à calmer les séparatistes en leur faisant d'importantes concessions. Si les Écossais choisissent l'indépendance, les autres États en concluront que plus on encourage l'autonomie d'une région, et plus on risque de la perdre. Inversement, un "non" écossais massif montrerait qu'un peuple peut jouir d'une large autonomie tout en restant fidèle à son État central...

8 commentaires:

  1. À mon avis, en Espagne aujourd'hui les régions séparatistes ont beaucoup de concessions en les permetant être très autonomes. L'indépendance est vue toujours comme un problème cultural et d'un langue minoritaire tombée en désuétude quand pour moi c'est plus un lutte pour être indépendant en matière economique et politique. En Espagne aujourd'hui on respète beaucoup les langues minoritaires et pour moi on se sent du lieu ou on a vu le jour et on peut l'appeler comme nous voulons.

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  2. Dans le cas d’Espagne et Catalogne, je suis contre l’indépendance. Catalogne n’a jamais été ni un Règne ni un état indépendant, il a toujours forme part du « Règne d’Aragon » où de l’Etat espagnol.
    Je pense que le mouvement indépendantiste répond, dès le premier moment, à une envie de pouvoir d’une partie politique et c’est difficile à croire qu’ils font tout Ça uniquement pour « obéir aux souhaites des catalans », comme son leader exprime aux médias.
    Si la Justice finisse pour autoriser un referendum, bien-sûr que les électeurs ne doivent être seulement les catalans : est-ce que au reste du pays ne nous attache pas, cette question ? Selon mon avis, toutes les espagnols devons avoir le droit à participer, puisque c’est la union de notre pays qui est en jeu.

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  3. En ce qui concerne la question d' indépendance dans le cas de Catalogne on pourrait le voir de deux manières différentes.
    D' un côté on peut penser que l' indépendance de Catalogne c' est le résultat de plusieurs annés d' offense vers sa culture, ses coutumes et sa langue, donc en raison de cette blessure historique Catalogne ne veux pas appartenir à l' Espagne.
    De l' autre côté nous pouvons penser que ce tonnerre que Catalogne (ou plûtot les politiciens) ont lancé au gouvernement central se base sur une stratégie politique audacieuse et dangereuse. Audacieuse parce que d' arriver à ses fins, Catalogne obtendrait plus d' autonomie, plus benéfices fiscales, etc., et dangereuse parce que se joue avec l' illusion de ceux que se sentent catalans mais non espagnols.
    Pour moi les questions que se posent sont: Est-ce que tant les uns comme les autres savons quels seront les conséquences de l' indépendance? et Est-ce que nous sommes disposés à hypothéquer l' avenir de tous?.
    Je ne suis pas sûre si l' indépendance traite d' une question idéologique, d' une stratégie politique ou des deux, mais à mon avis il est nécessaire que tant les uns comme les autres donnent du mou à cette corde invisible qui est tendue chaque jour, parce qu' à la fin ce sont les citoyens qui paient pour les décisions poliques.

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  4. "Indépendance" entraîne le sens d'une Communauté Linguistique (et, donc, culturelle) qui n'est pas soumise à l'autorité d'une autre Communauté Linguistique tout à fait différente.
    Les peuples, les communautés linguistiques ont le droit à l'autodétermination depuis la décolonisation.

    Moi, indépendantiste fervent, je défends le droit à l'autodétermination du peuple catalan et je prône l'indépendance de la Catalogne. Elle sera bientôt indépendante parce la majorité de sa population est pour l’indépendance et parce qu’elle va jouer le tout pour le tout alors, finalement, ses citoyens pourront voter le 9N.
    La Catalogne sera le nouvel État d’Europe, malgré les efforts contre du gouvernement espagnol.
    Monsieur le président Rajoy et tous les citoyens qui sont, maintenant, obnubilés par son patriotisme espagnol exacerbé oublient qu’il n'y a rien de plus démocratique que voter avec des conditions de liberté, égalité et pluralité, c'est à dire, de liberté d'expression. Voter est choisir.
    Un prophète de gauche comme moi est, bien sûre, pour l’indépendance des peuples qui souhaitent son autodétermination.


    Quand j'entende le mot "INDÉPENDANCE" j'entende aussi une particulière bande sonore : celle avec un rythme cadencé et entraînant des années 60 au Congo. Il s’agit d’une chanson à la mode à cette époque-là :

    « Indépendance cha-cha tozuwi ye !
    Oh kimpwanza cha-cha tubakidi
    Oh Table Ronde cha-cha ba gagner o !
    Oh Lipanda cha-cha tozuwi ye ! »
    (Refrain)

    (« Nous avons obtenu l’indépendance
    Nous voici enfin libres
    À la Table Ronde nous avons gagné
    Vive l’indépendance que nous avons gagnée »)

    (http://www.youtube.com/watch?v=vlZGklbks9E)


    Magnifique, n'est-pas?
    JEAN JAURÈS

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  5. Moi je suis d'accord avec des autres avises contre l'indépendance.

    On peut l'aimer o détester, mais, pour l'instant, c'est interdit par les lois, et aucun état étrangère va donner soutien aux indépendantistes:
    Vous vives dans un monde de fantaisie et de manipulation de la démocratie et des médias pour donner un sorte de coup d'état déguisé par le nationalisme dirigé par vous, les radicales contra l'état i contre la légalité ...

    On vive pas dans l'état "de souhaits collectifs illégales", mais où il y a d'élections, des parties et de courts de justice.
    Vous pensez, que si on faisait un référendum à propos des impôts, des immigrants, de la classe politique, etc., la plupart de la population va a être à faveur de payer impôts, de la immigration, de la politique énergétique...?
    Bien évidement, vous avez très peu de représentation politique... et c'est justement pour cela que vous essayez de mentir à la foule...

    Je suis, par contre, pour un état plus, ou tout à fait, fédéral.
    Ce que il faut faire, c'est améliorer et approfondir la démocratie espagnole avec plus de participation, de initiatives des citoyens, de débats nationales...



    Inspecteur Gadget

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  6. Pour moi, penser à l'indépendance actuellement s'identifie avec Catalogne.
    Je peux dire que je suis contre l'indépendance, mais si les citoyens de Catalogne la veulent, je crois qu'on devrait chercher tous les moyens pour qu'ils puissent exprimer sa volonté dans la légalité; s'ils se décident pour ça, nous devrons l'accepter avec toutes ses conséquences.
    Pour moi tous les nationalismes manquent de solidarité.
    Je crois que la solidarité et l'égalité sont deux caractéristiques que devraient avoir tous les pays. C'est ça deux des principaux valeurs d'un gouvernement qui s'appelle de gauche ( aujourd'hui oubliées).
    " les populations pauvres ne demandent jamais l'indépendance."
    Si le peuple catalan veut être indépendant , il le doit être et comme peuple travailleur, lutteur et avec bons négociants on devra gagner tout ça que les espagnols avons reussi ensemble
    Pourtant j'ai une doute. Qui doit voter en cas d'être une consultation légale? Les catalans ou tous les espagnols?

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  7. Personnellement l’indépendance de Catalogne m’est égale. Or, cela ne veut pas dire que les citoyens catalans n’aient pas tout le droit du monde à décider sur leur futur parce que selon moi, c’est une question qui seulement les affecte à eux et non pas au reste des Espagnols comme quelques politiciens soutiennent.
    Le problème est que un referendum ne convient pas au gouvernement espagnol, principalement parce qu’ils ont peur d’un résultat défavorable aux leurs intérêts. En plus, un résultat favorable à l’indépendance en Catalogne ouvrirait les portes à l’indépendance du Pays Basque. Donc, tandis que le gouvernement canadien a fait preuve maintes fois de démocratie et plus récemment le gouvernement britannique, le gouvernement espagnol s’obstine à interdire aux citoyens catalans leur droit à décider leur propre destin et par ailleurs profite de la diffusion de ce sujet pour cacher les nombreux cas de corruption qui apparaissent chaque jour, corruption à laquelle la propre Catalogne n’échappe pas non plus.
    Par conséquent, d’après moi un referendum serait la solution la plus logique pour finir avec ce problème une bonne fois pour toutes.

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  8. Si on me demande si, en général, je suis pour ou contre l'indépendance des peuples, je dois reconnaître que je suis pour. En effet, le droit à l'autodétermination c'est un principe fondamental du droit international recueilli dans toutes les déclarations universelles des droits humaines. En conséquence, tous les états sont souverains et libres de décider, parmi autres aspects, leur forme politique: il n'existe pas aucune raison qui justifie qu'un pays puisse dominer et subjuguer un autre. Ceci étant dit, on ne peut pas dénier qu'en Europe on a essayé, après de longues années de négociations et d'efforts, de créer une collectivité unifiée, une vraie communauté internationale européenne, une souveraineté, et que les approches politiques des partisans du séparatisme n'aident pas à cette conception du futur européen. En plus, c'est évident que nous devons respecter la Constitution et les lois en vigueur, les vraies règles du jeu d'une société démocratique et moderne.

    Compte tenu de ce qui précède, je crois qu'on peut voter et discuter sur n'importe quelle question, mais seulement si les mécanismes démocratiques établis le permettent et, en cas contraire, si une majorité du peuple le demande, il faut absolument les modifier en avant, et le gouvernement ne peut pas l'oublier: les lois sont des instruments au service des sociétés, afin qu'elles puissent avancer, et non pour les empêcher de progresser.

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