Faut-il supprimer les notes sur les cahiers des élèves? Voilà le projet lancé par la ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem, qui sans surprise a très vite alimenté de nombreux débats. France 2 revient sur le sujet.
Écoutez ce reportage:
http://www.francetvinfo.fr/societe/education/video-education-note-ou-appreciation_772799.html
Il y aurait des notes qui paralysent et des appréciations qui encouragent. "Pour certains élèves, ceux qui sont dans la compétition, les notes sont importantes. Et pour d'autres, c'est beaucoup plus difficile parce qu'un élève qui aura fait énormément de travail peut se retrouver avec un 8/20, donc ça peut décourager", explique une professeur de français d'un collège parisien, fonctionnant avec le système classique des notes.
Plus d'efficacité ?
"J'ai des élèves qui, avec une mauvaise note, auraient cessé de travailler et qui maintenant continuent de progresser et à aller vers l'acquisition des compétences, analyse de son côté une autre professeur de français du Val d'Oise où les notes ont disparu des cahiers des élèves. On travaille de façon plus efficace".Du côté des experts, c'est encore plus tranché: l'ancien ministre et philosophe Luc Ferry est pour les notes à l'école. Marcel Rufo, pédopsychiatre, est contre. Le débat s'annonce riche...
Et vous qu'en pensez-vous?
Réellement, c’est un thème polémique.
RépondreSupprimerJe tenterai donner mon avis sur la question.
Ce qu’il y a de certain c’est qu’il a besoin d’améliorer l’évaluation des élèves.
Comme faire cette évaluation ? Voici la question.
J’ai lu quelque chose sur la matière et on parle d’évaluer selon les compétences en estimant la capacité ou les habilités de chacun. Je suis d’accord, mais pour moi c’est une idée utopique, puisque mener à bien un projet semblable a besoin d’un échange radical, au moins dans notre pays.
Nous devrions commencer par accroître le professorat bien que non seulement s’agisse d’augmenter le nombre des professeurs mais encore les enseignants aient la formation appropriée et les moyens nécessaires pour mener à bonne fin leur fonction.
Dans un système avec les recours humains et matériels nécessaires et la formation du professorat adéquate, je crois que les notes ne sont pas mauvaises en soi.
La racine du problème et dans le système d’enseignement bien plus étendu que le fait de ponctuer des connaissances. Nous ne pouvons éduquer des enfants en leur protégeant de n’importe quoi. Si réellement en Espagne, en France ou dans d’autres pays européens s’instaurait un système qui valorise chaque individu d’une façon intégrale, le succès est sûr.
En résumé, je suis pour un échange du monde de l’éducation en consultant aux professionels sur le thème, en plus dans notre pays un système qui soit unifié pour toutes les communautés qui soit public et qualifié et pour réussir cet objectif est indispensable que l’éducation soit un but primordial du gouvernement.
La « SURPROTECTION » des enfants. Voilà, tout d’abord, le premier mot qui me vient à la tête à propos de ce sujet. Aussitôt, je me souviens de l’expression « être élevé dans du coton ». Finalement, j’ai un tout petit tas de questions dans la tête. Les voilà :
RépondreSupprimerEst-ce que la ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem a, peut-être, le syndrome de la « mère poule » avec cet blablabla institutionnel « anti-notes » ? Est-ce qu’elle considère que les notes sont dangereuses? Est-ce que, à son avis, les notes sont une source de stress intolérable pour les élèves?
La réponse à chaque question est «oui», selon moi.
Le projet de supprimer les notes sur les cahiers des élèves est un baratin inefficace, ambigu et ignorant : l’éducation des jeunes est l’unique chemin pour devenir une personne adulte mature et cela demande toujours aux enfants de faire des efforts qui devront être évalués, si on ne veut pas des personnes avec le syndrome de Peter Pan! On dirait que, apparemment, madame la ministre prétend éduquer des eternels Peter Pan élevés dans du coton! À la bonne heure! Avec les défis qui lance la planète maintenant! Aïe!
Je suis d’accord avec l’argument de Luc Ferry opposé au projet de suppression des notes à l’école: « Mettre des lettres (à la place) des notes avec six niveaux, ça finit par revenir exactement au même. On a juste fait semblant et rien n’est pire pour les enfants que les faux-semblants » (http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/12/01/01016-20141201ARTFIG00307-suppression-des-notes-a-l-ecole-c-est-stupefiant-de-niaiserie.php).
En plus : «Une évaluation n'a pas à être bienveillante, il suffit qu'elle soit objective». Pour Luc Ferry, si on supprime la notation du cadre scolaire, "la réalité postscolaire se chargera de la rappeler, et de manière autrement plus dure".
Oui, certainement. Voilà une grande vérité! Chapeau, monsieur Ferry!
Ah ! Madame Vallaud-Belkacem! Le problème n’est pas « la note » sinon comment elle est transmise et, donc, comment elle est prise!
En éducation, la qualification d’un effort est inévitable (en fait, il y a des études qui assurent que beaucoup d’élèves se qualifieraient eux-mêmes correctement).
C’est pas mal d’instruire les élèves en les encourageant avec des stimulations positives comme, per exemple, des sourires, des mots d’éloge… des notes.
Faut-il supprimer les notes dans les cahiers des élèves ? Je suis contre cette bêtise. Quand quelqu’un, soit un enfant où un adulte, entre dans le processus de l’apprentissage, il existe le besoin de connaître sa capacité de progresser. La sobre protection des enfants, aujourd’hui provoque que les jeunes soient éduqués d’une façon extrêmement faible, donc quand ils doivent affronter un problème ils n’ont pas les ressources pour réagir.
RépondreSupprimerD’autre part, il faut tenir en compte les opinions des experts en matière d’éducation. Aujourd’hui, le professorat c’est un collective maltraité dans notre pays, il n’a pas du tout les outils qu’ils ont besoin pour bien aider les enfants et les jeunes à leur développement ; et on plus, il faut ajouter la manque de professeurs préparés, surtout dans l’éducation des plus petits.
Toute ma vie j’ai été évalué, d’une façon ou d’un autre, (des études, des concours…) et ça m’a poussé à avoir un besoin de grandir intellectuellement, et ça m’a aidé à affronter des situations aux moments difficiles.
Peut-être, ce qu’il faut abolir c’est la comparaison entre les élèves. Une personnalité faible peut se sentir sous-estimé s’il est continuellement comparé aux autres gamins, surtout s’il n’arrive pas au niveau. Et, inclus, je suis pour la Loi de Protection de Données qui empêche de faire public les listages de qualifications.
Je connais un ancien prof, qui toujours assure, par rapport à ses étudiants : «Il ne faut pas les échouer, c’est la vie qui arrivera et les échouera…. »
Oui, oui, monsieur Depardieu! Vous avez raison!
SupprimerJe suis tout à fait d'accord avec vos arguments et aussi avec la citation de "l'ancien prof" que vous avez écrite à la fin de votre point de vue: il est un puits de science. Ah! Quand c'est "LA VIE" qui échoue quelqu'un!!!!!!
Je pense que c’est un sujet très compliqué et je ne peux pas me positionner pour ou contre les notes sur les cahiers des élèves car je vois des avantages pour et des avantages contre.
RépondreSupprimerD’une part, je suis tout à fait d’accord avec les commentaires de mes copains. Supprimer les notes sur les cahiers c’est déguiser la réalité. Les élèves sont surprotégés et ils ne seront pas capables de faire face à la réalité si compétitive d’aujourd’hui, où, indubitablement, seront évaluées constamment.
D’une autre part, je pense que l’idée de supprimer les notes est très utopique, mais, si on la commence à appliquer et on s’habitue, peut fonctionner en donnant des résultats très positifs. Un élève qui a beaucoup travaillé et ne réussi pas un examen, peut être découragé et abandonner la matière, alors que s’il ne reçoit pas des notes, il sera plus encouragé d’apprendre. Le problème des notes, selon moi, est que la plupart des élèves étudient pour réussir les examens et avoir bonnes notes, mais ils n’étudient pas pour apprendre. Je pense que le plus important est que l’élève veule apprendre et qu’il veut apprendre de plus en plus et ne pas avoir de plus en plus une meilleure note. De toute façon, il faut lui dire ce qu’il a fait mal et ce qu’il a fait bien, qu’il apprenne à avoir des critiques, à la fois positives et négatives.
Ce sujet est très compliqué a priori parce que je pense que les deux systèmes ont des avantages et des désavantages.
RépondreSupprimerD’un côté, c’est vrai qu’il y a des élèves qui s’efforcent beaucoup, mais qui ont vraiment des difficultés pour réussir. Cependant, le système actuel fait possible que la plupart de ces élèves réussissent puisqu’on tient en compte aussi le travail et non pas seulement les connaissances. En plus, étant donné la situation actuelle dans les écoles, je crois qu’un système d’évaluation sans des notes contribuerait plus à un échec qu’un succès, car il y a beaucoup d’enfants qui ne veulent rien faire et la situation empirerait si les notes n’existaient pas.
D’un autre côté, c’est un fait que tous les systèmes d’évaluation sont discriminatoires, mais c’est aussi vrai qu’on apprend grâce á nos erreurs. Donc, on voit où il y a des problèmes et on peut se corriger après. C’est évident que la frustration peut apparaître, mais on doit apprendre à cohabiter avec elle, car notre société est très compétitive et on ne peut pas se rendre à la première occasion. On doit accepter que chacun a ses propres qualités et que cela ne signifie pas ni être meilleur ni pire.
En résumé, je ne pense que les notes soient le problème, mais l’envie d’apprendre qui malheureusement a disparu dans beaucoup d’enfants.