Pour Daljinder Kaur, il n’y a pas d’âge pour être mère. Cette Indienne de 70 ans vient de donner naissance à son premier enfant, un petit garçon né le 19 avril dernier. «Dieu a entendu nos prières. Ma vie est désormais bien achevée. Je m’occupe seule de mon enfant, je me sens tellement pleine d’énergie. Mon mari est très attentionné et m’aide autant que possible», a-t-elle expliqué à l’AFP. Le bébé est «en bonne santé et plein d’énergie». À la naissance, il pesait deux kilos.
Le couple, marié depuis 46 ans, avait tenté dans le passé d’avoir un enfant, mais sans succès. «Quand on a vu la publicité pour la FIV, on s’est dit que l’on devrait essayer, étant donné que je voulais vraiment avoir un bébé», a-t-elle poursuivi. Le couple, qui vit à Amritsar, a donc eu recours à une fécondation in vitro en utilisant leurs propres ovules et sperme, dans une clinique spécialisée de l’État de l’Haryana, dans le nord de l’Inde.
«Les gens se demandent ce que deviendra l’enfant une fois que nous serons morts. Mais j’ai foi en Dieu. Dieu est tout puissant et présent, il s’occupera de tout», a de son côté expliqué Mohinder Singh Gill, le père du bébé.
Une Allemande mère de quadruplés à 65 ans
Tous les pays ne permettent pas le recours à la fécondation in vitro passé un certain âge pour les futures mères. Afin de contourner cet obstacle, une Canadienne de 60 ans s’était rendue en Inde en 2008 pour être inséminée. Elle avait accouché sept mois plus tard de jumeaux, nés avec sept semaines d’avance.
L’an dernier, une Allemande de 65 ans a donné naissance à des quadruplés. Annegret Raunigk, déjà mère de 13 enfants et sept fois grand-mère, avait subi un traitement en Ukraine afin de mener à bien cette grossesse tardive. Mais les enfants étaient nés très prématurés et avaient dû être suivis en hôpital pendant plusieurs semaines.
ILS ONT ENCORE LA PÊCHE !
RépondreSupprimer« Pour Daljinder Kaur, il n’y a pas d’âge pour être mère ». Incroyable mais pourtant vrai. Là voilà avec l’enfant aux bras. Mon Dieu quel candide et singulier contraste !
À mon avis, la dame est âgée mais très sage. Vraiment « ce n’est pas à un vieux singe qu’on apprend à faire des grimaces ».
Rien, absolument rien ne nous échappe aujourd’hui à nous toutes, femmes courageuses et sages du XXI è siècle, à n’importe quel âge! En plus, la dame affirme qu’elle a un esprit jeune ! Alors, mes chers copains de blog, quel est le problème ? Où est le choc ?
Pas de soucis ! Ne vous en faites pas ! Voilà, d’emblée, mon opinion, pas du tout saugrenue ! J’ai, comme le couple d’indiennes, la tête sur les épaules ! Madame Kaur et son mari Mohinder Singh Gill ont lutté comme fauves pour être mère et père. Point.
Qu’est ce que voulez-vous? Ils ont encore la pêche! Bravo ! C’était son rêve depuis belle lurette ! Et, en plus, ils ont le pognon !
Alors, à la Saint-Glinglin ! Étant donné que, selon la vieille mais lucide dame et selon son vieillard mais encore lucide époux, « Dieu a entendu nos prières »… mauvaises langues, taisez-vous ! Occupez-vous de vos affaires !
Peut-être que dans notre État laïc on dirait plutôt « La science médicale a entendu ses prières », mais ça vas de soit, car nous ne sommes pas en Inde. Point.
Laissons que les gens âgés mais encore lucides et que la science médicale et ses prouesses toujours lucides fassent de son mieux, bordel !
Des questions d’éthique ? Écoutez l’avis du père de l’enfant : « Dieu s’occupera de tout ». Vous en serez d’accord. Rien de plus à ajouter.
Bref, si : Amen !
J.J.
Edith Piaf écrit:
RépondreSupprimerÊtre mère ou père n’est pas une question de volonté, d’envie, de désir. Il ne s’agit pas d’avoir ce qu’on souhaite à tout prix. Il s’agit d’avoir un petit être humain, de le soigner, de l’élever, d’être toujours là… Avoir un enfant quand on est déjà tellement âgé c’est, à mon avis, une inconscience, un vrai égoïsme. La mentalité actuelle du « tout est permis » ne devrait jamais être appliquée dans ce cas. On dit : « la science aujourd’hui permet d’être mère/père à tous ceux qui vraiment le désirent ». J’ajoute : à tous ceux qui peuvent payer la FIV. Et voilà, fin de discussion. Mais il s’agit d’une fausse, absurde et faible argumentation, car tout n’est pas permis quand on parle de décisions qui touchent des autres, en ce cas des enfants, condamnés dès sa naissance à devenir orphelins. Bravo !!!
Pourtant encore aujourd’hui, et aussi réalisable scientifiquement, on ne peut pas mourir dans la dignité, on doit souffrir, on doit vieillir, on doit accepter la maladie, le chagrin, etc. Et il s’agit encore de Dieu et pas de l’homme, qui décide quand et comment nous devons mourir. Quel paradoxe ! Quel cynisme !
Mon Dieu!!
RépondreSupprimerLes connaissances et le développement scientifique doivent avoir une limite!!
Il est certain que cet enfant indien est un fils très désiré mais dans ce cas la raison devrait être par-dessus les sentiments; dans cette situation, à mon avis, les conditions de vie de cet enfant sont plus importantes que les sentiments du couple.
Pour moi c'est un cas d'égoïsme. Il n'est pas cohérent dire: "J'ai fois en Dieu. Il s'occupera de tout"
Pourquoi ce couple n'a pas adopté un enfant avant? C'est sûr que Dieu aurait été fier de cette décision, puisque de cette façon ils auraient contribué à améliorer les conditions de vie d'un enfant condamné à vivre sans parents.
L'homme est capable d'utiliser les connaissances scientifiques d'une bonne ou d'une mauvaise façon; en conséquence il faut que nous ayons des lois et des contrôles nécessaires afin que ne se puissent pas employer les connaissances d'une manière irrationnelle.
Dans cette histoire le seul lésé est le bébé et après Dieu à qui le couple a donné une responsabilité gratuite!!
Pasteur écrit:
RépondreSupprimerRegarder ce couple Indien avec l’enfant dans leurs bras, me produit un sentiment, en
même temps, de tendresse et d’incrédulité.
C’est vrai que la science avance jusqu’à la limite de l’impossible, et ici nous en avons
une preuve. Mais dans ce cas, à mon avis, ces parents ont fait prévaloir leur égoïsme
plus que la réalité, une réalité qui montre leur inconscience. Ils ont voulu réaliser leur
rêve à tout prix.
En ce moment, Daljindre Kaur avoue qu’elle est tellement pleine d’énergie pour
s’occuper de son enfant. Je me demande, pour combien de temps ? L’enfant grandira et
le dévouement de sa mère devra augmenter, par contre, la mère, après quelque temps
verra diminuer son énergie bien qu’elle maintienne sa lucidité.
En plus, je pense qu’ils n’ont pas réfléchi sur tout ce qui arrivera à l’enfant quand ils
seront décédés. Si ce couple a de l’argent, l’enfant n’aura pas des carences économiques
mais il aura une carence plus important la faute de l’amour et de la tendresse maternelle
et encore la faute de la sécurité et de la tranquillité qui donne la figure paternelle.
Face à cette problématique, ils dissent « Dieu tout puissant s’occupera de tout ».C’est
une ingénuité ou une façon d’éluder le problème ?
À mon point de vue, les pays, qui ont une loi qui ne permet pas le recours à la
fécondation in vitro passé un certain âge, ont bien légiféré. On ne peut pas permettre
tout.